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Le Festival des Arts de Saint-Sauveur entre dans une nouvelle ère!

Par Martine Laval

Retour sur le FASS

La 27e édition du Festival des Arts de Saint-Sauveur a pris fin le dimanche 12 août après avoir présenté sept spectacles différents en neuf représentations. Programmation audacieuse, performances éblouissantes, maturité accrue, participation exceptionnelle du public, le FASS entre dans une nouvelle ère où la reconnaissance est à la hauteur de ce que l’événement mérite.

Alors qu’il profite des bases solides qu’Anik Bissonnette et son équipe ont mises en place pendant les 10 années précédentes, Guillaume Côté s’applique depuis quatre ans qu’il en est le directeur artistique à étendre les tentacules de la notoriété et de la qualité du Festival en innovant un peu plus chaque année. Faisant preuve d’audace, il demande aux artistes et compagnies invités d’ajouter une touche exclusive à leur programme, afin que le public sente et sache à quel point c’est un privilège d’assister à la soirée choisie.
C’est ainsi que la première présentation de l’histoire du FASS d’un ballet intégral a offert la prestation exceptionnelle d’un jeune couple de danseurs sensibles et expressifs dans leur rôle de Roméo et Juliette. Dans le plus grand décor que le Festival ait connu en 27 ans, le chorégraphe Edwaard Liang a offert une adaptation exclusive qui a remporté un immense succès auprès du public, permettant d’envisager la présentation d’un autre ballet en version complète.
Le concert de l’Orchestre Métropolitain dirigé par nul autre que notre maestro de renommée internationale Yannick Nézet-Séguin fut un immense bonheur aux oreilles des mélomanes. Bien que l’OM en était à sa troisième représentation en 24 h dans des répertoires différents entre le Festival de Lanaudière et celui de Saint-Sauveur, musiciens et musiciennes ont répondu avec intensité et ardeur à la gestuelle énergique de leur maestro exigeant d’eux une exécution exceptionnelle, proche d’un exploit marathonien. Tchaïkowski, dont la musique célèbre la danse par ses nombreux ballets, s’est vu honoré dans le programme, et le premier violon solo «MmeYukari Cousineau s’est exécutée à la fois avec une grande sensibilité et une précision chirurgicale», pour emprunter les mots d’une spectatrice musicienne ébahie. Un concert mémorable!

Talents de haut niveau

Toronto Dance Theatre et Hubbard Street Chicago nous ont dévoilé leurs talents de haut niveau et leur impressionnante maîtrise du mouvement et de l’espace; et la grande surprise de la 27e édition fut le Yemen Blues, qui a renversé son public par sa musique moyen-orientale peu commune et son chanteur-danseur éberluant. L’ambiance a atteint son paroxysme ce soir-là!
L’incontournable Soirée des Étoiles fut à son apogée, présentant des couples de danseurs exceptionnels comme chaque année bien sûr, celle-ci s’élevant toutefois au-dessus des précédentes avec entre autres la prestance et la performance impressionnantes du couple Fabrice Calmels (le danseur de la plus grande taille au monde: 6 pi 7 po) et Victoria Jaiani, une Greta Hodgkinson au sommet de son art et une Tiler Peck solide et en pleine maîtrise.
Pour clore le Festival, Guillaume Côté, danseur étoile charismatique et chéri du Festival et chorégraphe cumulant projets et succès, a présenté Hamlet Redux en première mondiale, sa propre adaptation du classique de Shakespeare, en plus d’un solo créé sur place pour le FASS et qu’il ajoutera désormais à son répertoire.
Le Festival des Arts de Saint-Sauveur grandit, mûrit, se bonifie, étend et répand sa réputation d’excellence, et cette 27e édition en fait preuve, battant tous les records d’assistance de son histoire. Au plaisir de la 28e!
 
 

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