Jonathan Demers… un an après

Par Martine Laval

Un an après avoir été nommé directeur général du Musée d’art contemporain des Laurentides (MACL) à Saint-Jérôme, Jonathan Demers regarde d’un très bon œil le chemin parcouru.

«La mission du Musée est de faire connaître, de promouvoir et de diffuser la production des artistes en arts visuels particulièrement en art contemporain et actuel. Avec nos expositions, notre programme éducatif de médiation culturelle, la fréquentation augmente et se diversifie de plus en plus.»

Le Musée enregistre près de 20 000 visiteurs chaque année entre amateurs d’art, clientèle touristique et scolaire. Grâce au programme éducatif mené par Christelle Renoux, médiatrice culturelle, ce sont 8000 enfants qui au cours de l’année ont visité les expositions.

Par une approche artistique à la hauteur de leur compréhension et des exercices leur permettant de développer leur intérêt et ouvrir leur esprit, ils développent ainsi une compréhension et une appréciation de l’art.

Le Musée d’art contemporain a également comme mandat de conserver, documenter, diffuser et rendre accessible les œuvres de la collection de la Fondation du Musée, principalement composée d’œuvres d’artistes des Laurentides.

Dans le cadre de la vision muséale québécoise, le MACL se mérite la reconnaissance qui lui permet un repositionnement plus élargi sur la scène nationale, devenant par le fait même un modèle inspirant, surtout en région. Le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine a ainsi décerné au musée la cote «A», lors de l’évaluation triennale qui vise à mesurer la qualité des institutions muséales à travers le Québec.

«La qualité des expositions, du programme éducatif, des activités culturelles, le rayonnement dans la communauté en font une institution professionnelle de haut niveau», se dit-elle.

«Démystifier l’art en côtoyant l’artiste dans une atmosphère plus conviviale aide à briser la vision élitiste de l’art et le rendre ainsi plus accessible, expliquera Jonathan Demers au cours de la discussion. Nous sommes également en réflexion avec d’autres intervenants du milieu de la culture dont le diffuseur de spectacle En scène, le volet Arts du CEGEP de St-Jérôme et de l’UQO entre autres, pour développer des projets qui pourraient rendre l’espace pluriel.»

«Bien que la collection du MACL soit territoriale, l’accueil et le soutien des jeunes artistes de l’extérieur sont essentiels pour nourrir et enrichir ce milieu en mouvance et en constante recherche» conclura le directeur artistique qui se dit satisfait de cette première année d’opération où il sent que le Musée se développe, évolue et s’affirme dans le réseau muséal québécois. 

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