Terre d’espoir à la Biosphère de Montréal
Par Journal Accès
Le défi du Laurentien Charlem: réaliser la plus grande toile du monde
Finie l’époque où les artistes en art visuel restaient dans leur atelier à fabriquer des œuvres gigantesques loin des regards curieux. En 2010, le jeune peintre originaire de Rosemère, Charlem, a décidé de faire sauter les frontières et les préjugés. Comment: en se lançant un défi de taille. En moins de 36 jours, l’artiste a l’intention de réaliser la plus longue toile au monde dans un lieu champêtre et en direct devant public. Bienvenue dans l’univers de Charlem. Un lieu où les limites sont toujours repoussées.
«J’ai décidé de me lancer tout un défi pour l’été 2010. Je vais réaliser la plus longue toile au monde en solo sur le terrain de la Biosphère dans le parc Jean-Drapeau à Montréal», explique Charles-Émmanuel, alias Charlem. Intitulée «Terre d’espoir», la démarche artistique de Charlem s’inscrit dans le cadre de l’année internationale de la Biodiversité.
Qui est Charlem? L’artiste peintre cumule plusieurs expositions solos à travers sa région d’origine, les Laurentides, et aux quatre coins du Québec. Il a présenté Les apparitions, État d’esprit, les infinis murmures, l’Odyssée du rêve etc. Il est possible de le voir, à titre d’animateur, dans l’émission Les grands sentiers, diffusée sur les ondes de Vox, en 2010. Il s’est également impliqué en environnement, où il a été l’instigateur du nettoyage de la rivière des Mille-Îles.
Depuis le 21 juin, Charlem a pris position d’une partie du terrain du parc Jean-Drapeau, à moins de 100 mètres de la Biosphère, et a installé l’ensemble de son équipement pour réaliser son œuvre. D’une longueur de 365 mètres, la toile présente une série de tableaux de paysages des quatre coins de la planète. «J’ai décidé de commencer mon œuvre avec les astres et les planètes. C’est là que l’activité humaine a commencé de toute façon», confie-t-il.
La toile gigantesque est soutenue par une structure de bois qui a la forme d’un colimaçon. Comme point de départ, l’artiste a peint les faces extérieures de la toile de sa structure. Il a l’intention de finir son travail avec les toiles à l’intérieur du cercle. De cette façon, le spectateur va débuter sa découverte de l’œuvre à l’extérieur pour finir sa marche vers l’intérieur, où il sera entouré des images de la biodiversité. «Cette démarche titanesque représente la vie sur les cinq continents. Cette oeuvre unique dans l’histoire de l’art s’annonce comme un réel hommage à notre belle planète», mentionne l’artiste, Charlem.
Pourquoi réaliser une œuvre aussi gigantesque? Pour l’artiste, ce projet s’inscrit à l’intérieur d’une démarche citoyenne où l’implication sociale envers l’environnement et l’écologie est mise de l’avant. «Terre d’espoir permettra de rassembler des individus et des organismes qui réaliseront des actions pour l’environnement telles que: la plantation d’arbres, le nettoyage et la protection de milieux naturels. Ces activités auront lieu après le grand projet, afin de promouvoir le développement durable», explique-t-il.
À la fin de son projet, Charlem prévoit organiser un grand vernissage où les visiteurs pourront se procurer une partie de l’œuvre. À noter: la réalisation de Terre d’espoir devrait se terminer le 15 août.
Pour découvrir Charlem, il est possible de parcourir son site Internet à l’adresse: www.charlem.com.