Chemin de la Rivière à Piedmont : Un défi de financement pour stabiliser le talus
Des demandes de subventions concernant la stabilisation du talus du chemin de la Rivière à Piedmont, entre le chemin de la Gare et le kiosque postal, ont été refusées pour une deuxième fois.
La Municipalité devra donc trouver d’autres sources de financement pour ces travaux de réfection, a-t-il été dit lors de la dernière séance du conseil municipal, le 13 janvier dernier. La Municipalité avait réalisé la deuxième demande lors de la séance du mois de septembre dernier.
Le maire de Piedmont, M. Martin Nadon, affirme que la situation lui crée certaines inquiétudes. « C’est un projet qui est important, qui est essentiel, qu’on doit absolument faire. Et ça représente des coûts très importants. On peut difficilement faire des travaux sans obtenir une subvention. »
« Si à un moment donné, pour des raisons de sécurité publique, on est obligé de condamner le secteur, ça va avoir pour effet d’enclaver les gens, dont le maire lui-même ! », s’exclame le maire. Il mentionne vouloir vraiment insister pour que le ministère puisse participer au financement. « Parce que, sinon, c’est plusieurs millions de dollars. C’est l’eau de la rivière qui vient gruger le dessous du chemin. Et vraiment, on doit procéder à ces travaux-là », ajoute-t-il.
Un futur incertain
« On a eu toutes les pierres pour être en mesure d’aller chercher de quoi. On va sans doute refaire une autre demande parce que, finalement, ce qu’ils nous disent, c’est qu’il n’y a plus d’argent dans le pot. Mais la prochaine fois qu’ils vont inviter les municipalités à faire des demandes, on va en refaire. On pense qu’à la longue, on va essayer de les sensibiliser à l’importance [du projet], parce que c’est une question de sécurité publique aussi », dit M. Nadon. Il y a quelques années, des inondations causées par un débordement de la rivière du Nord avaient empêché les résidents de sortir de chez eux.
Le projet ne tombe donc pas à l’eau; toutefois, le maire explique qu’il est difficile de donner des délais exacts. « Ça dépend de la programmation du financement du ministère. Je sais que c’est l’administration qui fait ça, mais je présume que les institutions sont à l’effet, qu’ils le savent, et qu’ils sont très conscientisés. Dès qu’il y a une possibilité de refaire une demande, on va la faire. Mais la Municipalité aussi va se poser la question de savoir si elle ne devrait pas faire les travaux en question. On a la chance d’être une municipalité qui est très peu endettée par rapport à la moyenne des municipalités. Donc, on a de la manœuvre, mais on essaye toujours, sur tous les projets que l’on démarre, d’aller chercher du financement du gouvernement », explique M. Nadon.
Actuellement, un segment du chemin de la Rivière est un sentier, avant de redevenir une rue à Prévost qui débouche au Centre de la jeunesse et de la famille Batshaw. Quelques années plus tôt, M. Nadon n’excluait pas d’éventuellement connecter le chemin jusqu’à Prévost. Pour l’instant, il affirme toutefois que ce projet ne se réalisera pas à court ou moyen terme et que la Municipalité va prioriser la sécurisation et la stabilisation du talus d’abord. Le projet de connexion entraînerait également des coûts très importants pour Piedmont.
