Deux monuments du tournoi pee-wee de Saint-Jérôme: André Binette (à gauche) et Robert Rioux (à droite) Photo: Luc Robert

45e tournoi Pee-Wee : L’occasion de remercier les bâtisseurs

Par Rédaction

Luc Robert – À l’occasion de la présentation du 45e tournoi Pee-Wee de Saint-Jérôme, les organisateurs ont salué le travail accompli par leurs prédécesseurs, au cours des dernières décennies.

Parmi eux, André « chief » Binette et Robert Rioux n’ont plus besoin de présentations. M. Binette a été président de la 11e édition, alors que M. Rioux a été à la tête de la compétition lors des 9e et 15e éditions.

« Le vouloir des jeunes m’a toujours impressionné. Étant toujours impliqué de près dans le hockey, j’avais accepté avec plaisir de relever le défi de la présidence. Nos jeunes sont ceux qui se développent et attirent plus tard les foules dans les ligues juniors et seniors. Il faut les accompagner dès leur jeunesse », a souligné André Binette.

Des cas de discipline

Le « chef » sait de quoi il parle : il a œuvré au sein du comité de discipline de Hockey Laurentides-Lanaudière pendant 40 ans. Il a atteint le rang de président du comité, puis s’est retiré en 2017.

« Les mœurs et les comportements changent au hockey, comme dans la société. On avait plus de soutien (des dirigeants) dans le temps. De nos jours, les entraîneurs sont débordés avec plusieurs cas que les autorités locales délèguent trop souvent au comité de la région. Lorsque je travaillais, les dossiers de disciplines accaparaient plus de temps que mon emploi régulier », a expliqué celui qui supervise les activités des autobus, chez Transcobec, depuis 46 ans.

André Binette s’est impliqué au hockey dès 1969, avec les Alouettes de Saint-Jérôme, de la LHJMQ. « J’agissais comme gérant-adjoint de Robert Cyr. C’était l’époque des Hajaly, Godon et bien sûr de Roland Godard. Il est venu me chercher pour m’impliquer dans les Alouettes dès le début, puis il m’a embauché aux autobus Godard, le 1er septembre 1972. J’ai ensuite été impliqué avec les Cheminots collégiaux AAA, et même avec les Panthères comme gouverneur, sous Bill Hattem », s’est-il remémoré.

Le bon moment

Pour sa part, Robert Rioux était un des entraîneurs les plus en vue à Saint-Jérôme, aux catégories deux lettres. « J’ai fait le tour de l’inter-cité. Des années, c’était plus facile. Même chose au tournoi pee-wee que j’ai dirigé à deux occasions. Tu finissais la langue à terre, mais une fois reposé, tu pensais aux amitiés avec les bénévoles et tu revenais pour aider les jeunes. »

Reconnu pour ses équipes disciplinées, M. Rioux savait quand donner du leste à ses joueurs. « Il y a des moments pour rire, mais aussi des moments sérieux. Je tenais à ce qu’on travaille en équipe, tout en étant discipliné. » Pince sans rire, son comparse « le chef » ne pouvait se retenir : «Ouin, je veux bien, Bob… mais tes clubs n’étaient pas toujours aussi disciplinés que ça… », a-t-il lancé en lui « tirant la pipe ». Ce à quoi M. Rioux, impassible, a riposté : «Attend-moi donc dans le parking, André! (rires aux éclats) » À entendre les deux joyeux lurons, les amitiés du tournoi pee-wee demeurent pour la vie.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *