(Photo : Archives)
Rien ne viendra à bout de Cendrine Browne, une féroce compétitrice dans toutes les situations de ski de fond.
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Cendrine Browne continue de braver la tempête en vue des Olympiques de 2022

Par Rédaction

Ski de fond

Les boulversements des derniers jours, à la tête de Nordiq Canada, n’influenceront pas la Québécoise Cendrine Browne dans sa préparation olympique, elle qui entend se rendre coûte que coûte aux qualifications des Jeux olympiques de 2022.

 

Vétérante des Jeux d’hiver de 2018 à Peyongchang, la Prévotoise a récemment vu sa fédération l’écarter de l’équipe nationale, tout comme trois des quatre meilleures fondeuses au pays, dont une autre Québécoise, Katherine Stewart- Jones.

Un coup de théâtre a suivi, vendredi dernier, alors que le directeur général de la Nordiq Canada, Shane Pearsall, a remis sa démission. Il préconisait « la formation d’une équipe compétitive, pour Pékin 2022, sans nécessairement nommer les meilleurs skieurs au sein d’Équipe Canada ».

« Je ne peux commenter sa démission, mais c’est une bonne nouvelle d’apprendre que Stéphane Barrette va assurer l’intérim. Son fils était, tout comme moi, membre des Fondeurs des Laurentides. Le père n’est donc pas un inconnu. Il possède beaucoup de connaissances », a analysé Cendrine Browne, en entrevue depuis Québec.

Après avoir été atteinte d’une forme de dépression après Peyongchang, puis avoir dû composer avec une commotion cérébrale, l’athlète de 26 ans n’a pu atteindre les standards lui conférant une place sur la sélection nationale.

« Il me fallait réussir: soit un top 12, soit deux tops 20, ou encore cumuler 22 points de classement en Coupe du Monde, pour garder ma place nationale. Or, à cause de la pandémie, 20 % des courses encore à faire au calendrier de 2020 ont été annulées. Avec mes deux tops 30 réussis cet hiver, j’avais bon espoir de percer l’alignement. Mais Nordiq Canada n’a pas amendé ses critères de sélection, en fonction de l’horaire compressé ».

Confronté à nouveau à de l’adversité, Browne n’a pas plié les genoux

« La non-sélection a été dure à avaler sur le coup, mais je suis maintenant sereine. On a recommencé la préparation, ce lundi 11 mai, et je veux continuer à servir de mentor auprès des jeunes filles, que ce soit pour les Jeux de 2022 ou de 2026. Tu n’es pas obligée d’être membre d’Équipe Canada pour te présenter aux sélections olympiques. J’ai toujours Pékin dans mon viseur, peu importe le chemin à emprunter ».

Acharnement ?

Malgré la brillante carrière d’Alex Harvey et la formation d’une relève talentueuse, le Centre national d’entraînement Pierre-Harvey (CNEPH), de Québec, a vu son budget régulièrement amoindri par Nordiq Canada.

« Ça fait 8 ans que je m’entraîne au Mont Sainte-Anne, au CNEPH. Les gens de Québec nous appuient (financièrement). Sous les conseils de l’entraîneur Louis Bouchard, on poursuit l’aventure, avec les services complets offerts ici: nutritionistes, médecins sportifs, massothérapeutes, préparateurs physiques et autres. Je me concentre sur ma progression, peu importe la joute politique ».

Directeur du développement des athlètes et des entraîneurs chez Nordiq Canada, Stéphane Barrette a également été directeur-général de Ski de fond Québec. Shane Pearsall, de son côté, quittera ses fonctions le vendredi 22 mai prochain. Il avait été à la tête de Bobsleigh-Skeleton Canada, entre 2003 à 2006.

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