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Robert Boyer se maintient à 1,5 seconde des meneurs

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Course automobile

Le pilote de course Robert Boyer, de Sainte-Anne-des-Lacs, a connu une fin de semaine en deux teintes, lors des deux épreuves de course de formule 1600, disputées sur le circuit Gilles-Villeneuve, dans l’île Notre-Dame, à Montréal.

Le vétéran pilote de 54 ans a tout d’abord été victime d’un accrochage, lors de la première finale, avant de terminer la deuxième finale au 13e rang, à 1,045 seconde du meneur, Kellen Ritter, de la Colombie-Britannique.
«Samedi, j’ai dû abandonner après une collision, lorsqu’un jeune pilote de 16 ans est entré dans ma suspension. Mes mécanos ont travaillé tard pour réparer le tout et régler la transmission, ce qui m’a permis de faire un bon retour lors de la deuxième finale», a expliqué le conducteur de l’écurie Boyer Racing.
Au volant de sa monoplace australienne, une Spectrum 2013, il a réussi son meilleur tour de piste avec un chrono de 1 min 55s 364.
«C’est au-delà des espérances. Je pilote ce bolide pour une deuxième saison et j’aime ses réactions. Lors des pratiques de vendredi, je me maintenais parmi les trois plus rapides. On est encore dans le coup.»
Robert Boyer connaît les moindres racoins du circuit Gilles-Villeneuve, sur lequel il pilotait pour une 30e année consécutive, du 8 au 10 juin.
«J’ai couru une première fois au Grand Prix du Canada en 1988. Le tracé m’est très familier. Étais-je trop confiant, parce que ça allait bien en qualifications? Peut-être. Il faut que je me pratique encore, en vue de ma troisième épreuve de la saison, qui aura lieu en septembre à Tremblant.»
«Lors d’une récente épreuve sur ce dernier circuit, j’étais à 4 secondes du meneur le jeudi, puis en progressant, j’ai terminé le dimanche en ramenant l’écart à 1,8seconde. On n’est pas loin du but.»
Celui qui a piloté en 2007-2008 pour l’écurie GM-USA, notamment à Daytona en Floride, avoue que le temps lui manque pour pousser sa passion à fond.
«Idéalement, je prendrais aussi part au Grand Prix de Trois-Rivières, où se trouve ma piste de prédilection. J’adore frôler les murs et amener la voiture à son meilleur. Mais, avec mon commerce et ma famille, les priorités ont changé en vieillissant. J’ai un contrat de deux ans en poche, pour trois épreuves. Ça me garde jeune de continuer.»

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