Truchon vise un nouveau triomphe en Chine
Par Journal Accès
Planche à neige
Luc Robert – Le planchiste Antoine Truchon connaît un bon début de saison en Europe. L’athlète de Sainte-Adèle se concentre uniquement sur son calendrier d’épreuves de Slope Style et de Big Air.
Le Québécois a récemment terminé en 4e place au Big Air présenté à la Coupe du monde de Milan, en Italie. Moins de deux points séparaient Truchon d’une place sur le podium. Les juges lui ont attribué un total de 160,00 points, pour ses deux meilleurs sauts de la finale.
Déçu en 2014 de ne pas avoir obtenu sa qualification olympique, Truchon ne s’en fait guère pour les Jeux de PyeongChang.
« Je n’ai aucune chance d’être aux Jeux olympiques de 2018, car je ne fais pas partie de l’équipe nationale. Le circuit de slopestyle demeure ma priorité. Je n’ai donc pas de compétitions préparatoires, comme plusieurs autres, avant les olympiques », a-t-il confié.
Le Laurentien de bientôt 27 ans s’applique à peaufiner ses sauts en vue de la prochaine épreuve chinoise à l’affiche, laquelle il a remportée en février 2017.
« Ma prochaine compétition sera le Banana Open, en Chine, du 29 novembre au 3 décembre. Je travaille sur l’impeccabilité de mes techniques et de nouveaux trucs, par moi-même, car je n’ai pas d’entraîneur. Je mise sur le switch back side 1260, pour m’affirmer. Le front 1080 double était ma marque de commerce. Mais le niveau a beaucoup évolué, ce qui rend ce truc faible (quotient de difficulté et points récoltés), même en qualifications. »
En saison hivernale, Truchon se balade de site de compétitions en site de compé-titions. À l’entraînement, il habite en Autriche, à Absolut Park.
« Durant la saison, je participe aux Big Air et Slope Style. Je voyage en fonction de la qualité de l’événement. La logistique des lieux, le temps de pratique et la manière dont l’événement prend soin des participants représentent les critères qui m’attirent. Je reviendrai à Québec du 22 au 25 mars 2018 pour le Jamboree Big Air. Cette année, il présentera seulement les épreuves de sauts. »
« L’été, je reste à Whistler pour pratiquer le vélo de montagne. Je fais de l’enduro ou de la descente en vélo. Je travaille à temps partiel, dans la construction, pour balancer mes fins de mois et réparer mes vélos. Je m’inscris de temps en temps aux courses locales à Whistler, appelées Phat Wednesdays. »