Tendances et nouveautés en automobile

Buzz automobile 2024 - épisode 06

contenu original Journal Accès

Buzz automobile 2024

Série

Le journaliste et rédacteur en chef de l’Annuel de l’automobile, Benoît Charette, a fait le tour des Laurentides pour rencontrer des concessionnaires et d’autres acteurs de l’industrie automobile, afin de prendre le pouls des tendances et des nouveautés !

Simon Cordeau (initiative de journalisme local) | simon@journalacces.ca – Pour le Buzz Automobile, le journaliste et rédacteur en chef de l’Annuel de l’automobile, Benoit Charette, a fait le tour des Laurentides pour rencontrer des concessionnaires et d’autres acteurs de l’industrie automobile, afin de prendre le pouls des tendances et des nouveautés. Voici notre entrevue.

Simon Cordeau : Tu es allé chez Albi Volvo. Qu’est-ce que tu as retenu ?

Benoit Charette : Ce qu’on retient de Volvo : c’est l’une des compagnies qui a pris des mesures assez agressives en termes d’électrification des transports. En fait, on visait au début 2030 comme étant l’année ultime où il n’y aurait plus de véhicules à essence. Là, on le sait, l’industrie mondiale a un peu ralenti à ce chapitre-là. On vise quand même 80 % en 2030, ce qui est très beau. On a eu l’occasion d’essayer le EX30, qui est le plus petit, le plus rapide et le plus puissant des modèles Volvo sur le marché en ce moment. Il se vend bien. Ce qu’on nous disait c’est qu’on a pratiquement tout vendu.

S.C. : Tu es aussi passé chez Rive-Nord Chrysler ?

B.C. : L’avenir de Chrysler, pour le moment, est devant un espèce de nuage. On le sait qu’il y a des modèles qui s’en viennent. On a parlé du Wagoneer S, qui va avec un modèle à 600 chevaux, que les enthousiastes attendent. C’est un modèle qui va se vendre quand même 91 000 $ : ce n’est pas pour toutes les bourses. Il y a le Charger, duquel on parle depuis longtemps. C’est sensé s’en venir cette année. Finalement, il va y avoir un modèle à essence et un modèle électrique. Il devait y avoir uniquement un modèle électrique au début. Il commence à un prix plus raisonnable, à 57 000 $.

S.C. : Et comment s’est passée ta visite chez Kia ?

B.C. : On est arrivés dans la cour chez Kia des Laurentides, et Colin Robitaille qui était là nous disait : « Des véhicules électriques, en voulez-vous, on en a ! » Et même si la cour est pleine, il dit : le modèle arrive et il est parti. Donc tout ce qui rentre se vend rapidement. Des EV6, il y en a de toutes les grandeurs, toutes les sortes, toutes les couleurs.

S.C. : Mais il n’y a pas seulement les concessionnaires automobiles. Il y a toute l’industrie automobile autour. Je crois que tu as visité un atelier de mécanique spécialisée en véhicules électriques ?

B.C. : Garage EMP, qui est à Saint- Jérôme, est intéressant parce que, ce qu’il faut comprendre, c’est que l’électrique arrive en concession, mais dans peu de temps, et c’est déjà commencé, il va falloir entretenir ces véhicules-là hors garantie. Et les ateliers mécaniques devront devenir aussi des ateliers électriques. Et chez EMP, on investit beaucoup en formation.

S.C. : Tu me disais que, même pour quelque chose de banal comme changer un pare-brise, ce n’est plus une mince affaire maintenant.

B.C. : Absolument ! En fait, les gens qui n’ont pas changé leur pare-brise sur les véhicules depuis 10-15 ans vont trouver que ç’a beaucoup changé. J’ai beaucoup de courriels de gens qui me demandent : comment ça se fait que ça m’a coûté si cher ? L’électrique aujourd’hui est intégré partout dans un véhicule.

S.C. : Donc, comment tu disais, il faut former les gens pour ces nouvelles technologies-là. Je crois que tu es allé à la formation professionnelle en automobile au CEP de Saint-Jérôme, pour voir comment ça se passait ?

B.C. : L’industrie doit suivre ! Parce que ceux qu’on forme à l’école sont les mécaniciens, les techniciens et les électro-dynamiciens de demain. Ce qu’on veut faire de plus en plus, ce sont des stages en industrie.