Élections fédérales 2011

Par Thomas Gallenne

Lacoste à l’attaque du château fort bloquiste

Jean-Marc Lacoste a convié la presse le 4 avril dernier lors du dépôt de son acte de candidature.  Celui qui se lance pour la première fois dans l’arène politique fédérale, compte bien déloger la bloquiste, en place depuis 2004.

«Je suis en pré-campagne depuis le 8 décembre 2009, date à laquelle j’ai été retenu par le parti Libéral du Canada. C’est un moment que j’attends avec impatience», a déclaré en présentation le candidat des rouges. 

Sur son site et ses cartons de campagne, on peut y lire 5 engagements: accès internet à toutes les familles, moratoire sur la fermeture des bureaux de poste, 3000$ de crédit d’impôt pour les pompiers, 20 000$ aux infirmières et médecins pour le retour en région après leurs études, et 6 mois d’assurance-emploi ou 1350$ par année pour les aidants naturels.

Pourquoi un moratoire sur les bureaux de poste ?

«Cet engagement fait suite au plan Canada Rural, explique le candidat libéral. Il y a quelques années, le gouvernement prévoyait de fermer plusieurs bureaux de poste, ce qui pourrait dans certains cas faire disparaître le noyau villageois. On demande donc un moratoire sur la fermeture des bureaux de poste car on pense que c’est important pour les gens et c’est une belle façon pour le fédéral d’être présent dans chacune des villes». Il faut savoir qu’un moratoire à ce sujet a été mis en place dès 1994. Et en septembre 2009, le gouvernement Harper annonçait la création d’un Protocole du service postal canadien, laissant planer la menace de fermeture de certains bureaux de poste en milieu rural.

Pour rester sur le thème des moratoires, que faire avec les mines dans la région ?

«Au niveau du parti, on n’a pas de position encore. Pour ma part, ayant été par le passé président et chef de direction d’une compagnie minière, je crois fermement que l’on peut faire de l’exploration en dehors des centres urbains, sans déranger les gens en place. Mais dans des secteurs plus urbains, de chalets, où les gens habitent, je pense qu’il faut être plus prudent», déclare-t-il. Toutefois, Jean-Marc Lacoste rappelle que le secteur des ressources naturelles est légiféré par le provincial.

Aide réelle ou saupoudrage

électoraliste ?

«Pas du tout. Ça fait un an et demi que je parcours le comté, réplique le candidat libéral. J’ai rencontré plus de 450 pompiers dans 30 casernes. Ça nous tient à cœur, ça fait partie des valeurs libérales, d’aider les familles. Concernant les aidants naturels, c’est pour offrir du soulagement et de l’espoir aux familles, aux personnes qui aident autant leurs parents, les aînés, que les enfants malades. C’est un plan pour aider les familles et s’assurer d’une bonne qualité de vie».

Qu’est-ce qui distingue

le représentant libéral de

la députée sortante ?

« La présence. J’ai été présent partout dans le comté. J’ai rencontré les 43 maires et beaucoup d’entre eux n’ont jamais rencontré Mme Deschamps. Je la compare un peu comme une marmotte qui sort durant les élections. Mais quand c’est le temps de gérer le comté, on la voit très peu. Et les gens que j’ai rencontrés trouvent très rafraichissant d’avoir quelqu’un sur le terrain depuis plus d’un an. Et je pense que j’ai un très bon parcours jusqu’à présent pour devenir le prochain député, le 3 mai prochain ».

Qui a dit que la campagne serait être «plate» ?

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