Police municipale de Sainte-Adèle

Par Journal Accès

Le Parti VISION Citoyens remet les pendules à l’heure

Le président du Parti VISION Citoyens de Sainte-Adèle entouré de quelques administrateurs a convié la presse régionale le 18 août dernier à son domicile afin de  »faire le point et donner la position de leur parti » dans le dossier de la police municipale.
Thomas Gallen

Gilles E. Néron, visiblement en grande forme, s’était entouré de ses lieutenants, Louis Vadeboncoeur, Gérard Boulay, respectivement premier et second vice-présidents, et Jacques Barsalo, trésorier et agent officiel du parti. Après avoir rappelé l’historique de son parti, M. Néron y est allé d’une critique bien sentie envers certains citoyens qui créent selon lui un  »climat de peur » dans Sainte-Adèle.

Controverse sur fond de précampagne

Pour le président du Parti, la situation ne fait aucun doute: certaines personnes dans l’entourage de l’ex-maire sont en cabale. «Claude Descôteaux est en campagne électorale, soutient M. Néron. Et il répand les mêmes rumeurs qu’il y a deux ans. Sauf que les données ont changé. Le syndicat de police veut un fonds de pension et un nouveau poste de police.» Sur un autre point, le président du PVC est catégorique: «Le maintien de la police municipale n’a jamais été une promesse électorale, affirme M. Néron, programme du parti à l’appui. Et M. Descôteaux n’a pas de leçons à donner à l’administration en place. Il a été mis dehors par les citoyens à cause d’un manque de démocratie et de transparence.»

Quant à savoir quelle forme devrait prendre la consultation des citoyens de Sainte-Adèle, Gilles Néron trouve qu’il est prématuré d’écarter l’option du référendum. L’homme qui rappelle que son  »nom est associé à l’éthique » souhaite dans tous les cas, que les deux principes qu’il juge de base soient respectés: «Que tous les citoyens soient informés et que tous disent ce qu’ils pensent».

L’administration attend toutes les données avant de statuer

Le maire Réjean Charbonneau réitère ce qu’il a dit en assemblée. «Ça n’a pas de bon sens de prendre des décisions sans savoir de quoi on parle, clame-t-il. On va attendre la proposition de la Sureté du Québec, comparer les différents services et voir le prix que ça nous coûte.» Et l’option d’engager une agence de sécurité pour faire appliquer certains règlements municipaux demeure une possibilité envisagée.

Un débat à côté

des vrais enjeux

De son côté, le directeur général de la Ville tient à rappeler certains enjeux éludés selon lui, dans le débat qui fait rage depuis quelques semaines. «Dans le cadre des négociations sur les conventions collectives, la Fraternité des policiers et policières de Sainte-Adèle demande à obtenir un fonds de pension à prestations déterminées, explique Pierre Dionne. Or la plupart des villes souhaite s’en débarrasser.» Et pour cause. Dans un régime à prestations déterminées, les risques liés au financement sont assumés principalement par l’employeur. Si l’actif de la caisse est insuffisant pour payer toutes les rentes et les autres prestations prévues au régime, l’employeur doit verser ce qui manque. Quant à la désuétude du poste de police de Sainte-Adèle, le directeur général affirme que la Ville a apporté toutes les corrections recommandées par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) dans son rapport et ce à moindre frais.

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