Une lutte à gagner

Par marjorie-roy

Le cancer du sein

Comme chaque année, Accès lançait en mars dernier son édition 2011 des Superpubs, sous le thème «Donnez au suivant». C’est profiter de la visibilité d’une pleine page du Journal Accès et de l’enthousiasme généré par le concours pour mettre à l’avant-scène des causes qui tiennent à coeur aux annonceurs. Voici celle qu’encourage Honda Nord Sud: la lutte au cancer du sein.

Les seins. Il y en a des gros, des beaux, des faux, des  éloignés, des  débalancés, mais peu importe leurs caractéristiques, les seins représentent la féminité. Une féminité qui correspond à l’image parfaite d’une femme en santé. Mais de prime abord, les seins ne sont ni beaux, ni gros, ni faux, ils sont une glande qui en mauvaise santé n’est malheureusement plus synonyme de féminité.

Un cancer répandu

Le cancer du sein est la forme de cancer la plus répandue chez les Canadiennes. Selon les statistiques de la Société canadienne du cancer, le nombre de canadiennes qui recevront un diagnostic de cancer du sein dans leur vie est estimé à 23 400 et 5 100 d’entre elles en mourront. En moyenne, chaque jour, 64 femmes de notre pays apprennent qu’elles sont atteintes de ce type de cancer. Une femme sur neuf risque d’avoir un cancer du sein au cours de son existence et une femme sur 29 en mourra. Des chiffres qui ne visent pas seulement les femmes, puisque 190 hommes recevront un diagnostic positif de cancer du sein et 55 en mourront. Toutefois, grâce à la recherche, ce type de cancer est parmi ceux qu’on connaît le mieux. La chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie permettent de lutter contre ce cancer. Toutefois, l’efficacité de ces moyens de traitements dépend sans contredit du stade de développement des cellules malades, d’où l’importance d’un diagnostic précoce. Alors, mesdames, plus d’excuses pour manquer votre mammographie annuelle!

Qu’est-ce que le cancer du sein?

La glande mammaire qu’est le sein est formée de plusieurs lobules et de canaux qui se regroupent à même le canal principal, le mamelon. Entourée de fibres, de terminaisons nerveuses de vaisseaux lymphatiques et sanguins, cette glande est enveloppée de tissus graisseux et repose sur le muscle pectoral. Lorsqu’un cancer se développe, les cellules formant les canaux et les lobules deviennent en quelque sorte anormales. Se développant de manière chaotique, elles finissent par former un amas de cellules qui devient par la suite une tumeur. Le cancer du sein n’est pas toujours de la même importance et du même type. Si la tumeur reste dans son tissu d’origine, il s’agit d’un cancer appelé «in situ». En revanche, si les cellules se détachent et se propagent sur les tissus voisins ce cancer sera de type infiltrant. Dans d’autres cas, les cellules malades peuvent se multiplier sur d’autres organes et ainsi former des métastases.

Le témoignage d’une battante

C’est en 2005 que la vie de Nathalie Prud’homme a basculé. Lors d’un rendez-vous chez un oncologue, cette mère de deux jeunes enfants apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein gauche infiltrant avec métastase aux ganglions. Après une rémission a priori réussie, un nouveau diagnostic tombe quatre ans plus tard: elle est atteinte d’un second cancer. Ayant fait le tour des traitements existants pour vaincre cette maladie, Nathalie lance un message d’espoir à toutes ces femmes, qui comme elle, ont vu ou verront leur féminité meurtrie au plus profond de leur chair. «Quand la maladie nous atteint, nous avons tendance à nous replier sur nous-même, peut-être pour éviter la pitié des gens. Et surtout nous n’osons pas demander de l’aide. Mais de grâce,

parlez-en!» lance-t-elle dans un cri du cœur. Cette battante insiste sur le fait d’aller chercher du support, d’échanger avec ses proches pour ainsi estomper les craintes. «Il est aussi important d’adopter une bonne hygiène de vie, car qu’on le veuille ou non, la santé  c’est ce qui nous tient en vie!»

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