Dossier de la SQ
Par Thomas Gallenne
Le conseil des maires de la Municipalité régionale de comté (MRC) des Pays-d’en-Haut a statué: le futur poste de la Sureté du Québec (SQ) sera bien à Saint-Sauveur, comme cela était prévu dans le protocole d’entente signé entre la SQ et la MRC en mars 2009. Déception du côté de Sainte-Adèle qui pensait obtenir un poste satellite.
C’est mercredi dernier que le conseil des maires de la MRC des Pays-d’en-Haut en a décidé. Réuni au siège de la MRC à Sainte-Adèle, le vote a été sans équivoque: sept «contre», trois «pour». Bien que la MRC soit signataire du protocole, la SQ ne voulait rien savoir d’un poste satellite en plus d’un poste principal. «La SQ ne veut pas entendre parler d’un tel poste, car selon eux, notre territoire est beaucoup trop petit pour le justifier», explique le préfet de la MRC Charles Garnier. Dans cette décision, c’est le maire Réjean Charbonneau qui sera le plus déçu, alors que son administration vient tout juste de demander au ministère de la Sécurité publique d’abolir son service de police municipal pour obtenir la couverture de la SQ sur son territoire. Il pensait garder ses policiers sur place, ce qui ne semble pas être dans les plans de la SQ. Les deux autres membres ayant voté en faveur d’un poste satellite à Sainte-Adèle étaient la mairesse de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Linda Fortier et le maire de l’Estérel, Jean-Pierre Nepveu.
Et c’est pour quand le poste?
Les effectifs affectés à la couverture du territoire de la MRC des Pays-d’en-Haut et rattachés au poste de la Sureté du Québec basé à Saint-Sauveur sont d’environ 45 personnes. À ce nombre, il faudra penser à incorporer l’effectif rattaché au service de police municipal de Sainte-Adèle, lequel compte une trentaine de personnes, ce qui portera à près de 75 personnes, le personnel qui sera rattaché au futur poste de la Sureté du Québec qui couvrira le territoire de la MRC. «Il ne faut pas oublier que dans la MRC, on est passé de sept à dix villes qui sont sous la juridiction de la SQ, et ce en deux ans, ajoute M. Garnier.
Il rappelle également que la Ville de Saint-Sauveur a fait l’offre d’un terrain en bordure de la route 364, à la Société immobilière du Québec (SIQ). «La SIQ poursuit ses analyses, confirme le préfet. Et de toute façon la décision finale reviendra au ministère de Sécurité publique.»