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Regroupement des citoyens de Val-David

Par Journal Accès

Réplique de la mairesse Nicole Davidson

Réponse à la lettre ouverte du RCVD datée du 2 avril 2012 adressée à Nicole Davidson, mairesse de Val-David, et publiée dans l’édition du 4 avril 2012 de journal Accès.

Nicole Davidson, mairesse de Val-David

Monsieur René Boisvert,

Président du Regroupement des citoyens de Val-David,

 

En réponse à la lettre ouverte mentionnée en rubrique, je vous invite, ainsi que les membres du Regroupement dont vous vous faites le porte-parole, à lire ou relire la fable de Jean de La Fontaine intitulée Le coche et la mouche. Je vous en cite ici d’ailleurs quelques extraits, lesquels expriment bien ma pensée quant aux prétentions avancées dans votre lettre.

 

«Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche…. … L’attelage suait, soufflait, était rendu.

Une mouche survient et, des chevaux s’approche; Prétend les animer par son bourdonnement; Pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment Qu’elle fait aller la machine….

Elle s’en attribue uniquement la gloire; Va, vient, fait l’empressée; Il semble que ce soit un sergent de bataille Allant à chaque endroit faire avancer les gens et hâter la victoire… (…) Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S’introduisent dans les affaires : Ils font partout les nécessaires, Et, partout importuns…»

 

Fin de la citation!

Vos membres ont droit à leurs opinions et elles valent bien celles des autres. Mais de là à s’approprier le mérite de tout ce qui se fait de bien…

L’option de déménager le garage municipal sur la route 117 a été évoquée au Conseil bien avant votre intervention de mai 2010.

Les discussions avec le ministère des Transports au sujet de l’aménagement d’un corridor piétonnier sur la route 117 ont été amorcées bien avant l’existence du RCVD.

 

Lorsque nous avons annoncé les démarches en cours pour la location du terrain au coin de la route 117, le dossier avait déjà été soumis à nos conseillers juridiques pour en vérifier la faisabilité sans risque d’avoir à décontaminer. Nous n’avions pas attendu votre conseil qui est venu… un mois plus tard.

 

Les dossiers sont menés de main de maître à la mairie et il y a peu de choses dans ce que le Regroupement apporte à l’occasion que nous ne sachions déjà. Bien au contraire, vos commentaires ne tiennent généralement pas compte de certaines informations ou de certains aspects du dossier qui ne vous sont pas connus.

Quant aux propos qu’aurait tenus le directeur général au cours d’une entrevue accordée au journaliste David Richer, ils ont été pris hors contexte. Monsieur Pourreaux répondait aux propos mêmes dudit journaliste qui citait sans vergogne le Regroupement des citoyens de Val-David dans ses questions et allégations. Que le journaliste vous les ait rapportés manque à mon avis de sens éthique.

 

Je vous invite à la prudence dans vos lettres ouvertes. La formulation tend parfois à prouver que certaines personnes se font du capital politique par le biais d’un Regroupement qui se dit apolitique.

 

Lorsqu’une demande est respectueuse et bien présentée, je n’ai aucun doute sur la capacité du directeur général à en faire le suivi de manière adéquate. À titre d’exemple à suivre, votre récente intervention sur le nettoyage des rues. Une solution pour l’avenir a immédiatement été proposée tout en exposant les conséquences qu’un tel choix aurait sur le budget. Je crois que ces échanges ont été constructifs et que c’est de cette manière que le Regroupement peut positivement représenter ses membres.

 

Critiquer continuellement des décisions municipales, critiquer maladroitement des processus administratifs, critiquer cruellement le travail des fonctionnaires et toujours remettre en question les processus de travail de l’administration municipale ressemble drôlement à de la politicaillerie. Je vous invite plutôt à juger aux vues des résultats, comme ceux qu’affichent les états financiers de l’année 2011 qui seront adoptés à l’assemblée publique de ce soir.

 

Comme l’illustre si bien monsieur de La Fontaine, il est tellement facile de récolter ce que les autres ont semé en faisant mine d’être au cœur de l’action. La clause de démission prévue à votre règlement pour un membre qui se lancerait « officiellement » en politique n’a rien pour me rassurer…

 

 

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