Exit le SPCM?

Par Thomas Gallenne

Contrôle animalier dans la région

Le CLD des Pays-d’en-Haut réalise actuellement un plan d’affaires pour le compte de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) Laurentides Labelle dans la réalisation d’un plan d’affaires.

Cette démarche découle d’une volonté ferme de la MRC d’identifier de nouvelles avenues en matière de contrôle animalier, en prévision des modifications apportées à la Loi sur la protection sanitaire des animaux.

Le 3 mai dernier, un comité ad hoc de la MRC avait rencontré Corinne Gonzalez, directrice générale de la SPCALL. «On a regardé différentes possibilités de partenariat, notamment pour l’achat d’une nouvelle bâtisse, explique le préfet Charles Garnier. Un bâtiment commercial, situé à Sainte-Adèle offre pour l’instant le potentiel le plus intéressant.»

Suite aux recommandations du conseil des maires tenu le 8 mai dernier, la MRC examine différents scénarios, allant des ententes de services avec des entreprises privées à un partenariat avec des organismes à but non lucratifs déjà existants. «Nous souhaitons nous conformer à la loi et bien sûr nous souhaitons que les animaux soient bien traités», a lancé le maire de Saint-Sauveur Michel Lagacé.

Durant la séance du conseil, certains maires se sont interrogés sur les coûts éventuels incombant aux municipalités concernant les services de contrôle animalier. «On fait affaire avec la SPCA Lanaudière et ça coûte moins de 2$ par citoyen par année», a indiqué la mairesse de Sainte-Marguerite, Linda Fortier. Le maire de Morin-Heights Tim Watchorn explique que sa municipalité a réalisé un devis basé sur le règlement sur la sécurité et le bien-être des chats et des chiens qui entrera en vigueur le 14 juin prochain. «On a lancé un appel d’offre et on n’a reçu aucune soumission», a-t-il répondu. «Peut-être que la MRC pourrait envisager l’achat d’une future bâtisse et prendre en charge les services relatifs au contrôle et à la protection des animaux» a finalement lancé le maire Lagacé.

«Nous avons collecté les états financiers de la SPCALL et avons commencé le plan d’affaires, confirme Stéphane Lalande, directeur général du CLD. Et nous devrions être en mesure de présenter le document au conseil des maires qui se tiendra en juillet.»

Mais d’autres options restent envisagées. «La création d’un organisme sans but lucratif n’est pas exclue, a confirmé le préfet Garnier. Car dans la MRC, on ne peut pas rester sans services de contrôle animalier. Présentement, certaines municipalités renouvellent leurs contrats de services à coup de six mois.» Et de l’aveu du préfet et de la DG de la SPCALL, il se pourrait bien qu’à la suite des modifications apportées à la législation, certains établissements ne pouvant répondre aux nouvelles normes, mettent la clé sous la porte.

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