Ouverture des nouveaux locaux du Parti québécois à Lachute
Par maurice-brunelle
Lundi le 16 juillet, un mois à peine après sa victoire électorale dans le comté d’Argenteuil sous la bannière péquiste, Roland Richer se montrait désireux de servir la population.
Pour ce faire, le nouveau député, natif de Wentworth-Nord, a choisi d’installer son bureau à l’intérieur même des locaux laissés vacants par l’ex-député libéral David Whissel, au 512, rue Principale, à Lachute. Un choix personnel qui lui permet d’offrir des services plus rapidement, sans dépenser outre mesure, tient à préciser M. Richer.
Une équipe fin prête
S’en est suivi du même coup l’embauche du personnel. À savoir Louise Dubois, agente d’administration du bureau; Mathieu Harkins, attaché politique, ainsi que Michel Viau, conseiller, sur une base partielle. «L’avantage de pouvoir compter sur Michel, c’est qu’il est expérimenté, ayant déjà occupé ces fonctions dans le comté de Groulx», mentionne le député d’Argenteuil.
Cela dit, question de connaître les préoccupations de tous les citoyens, certaines municipalités situées en périphérie du comté pourront bénéficier de la présence du député et de son attaché politique dès la fin juillet, en soirée, entre 18h et 21h. Soit le vendredi 27 juillet au Centre récréatif de Saint-Adolphe-d’Howard, le lundi 30 juillet au Centre communautaire Campbell à Grenville-sur-la-Rouge, ainsi que le lundi 6 août à Saint-Colomban dans un lieu qui reste à déterminer.
Parmi les dossiers qui préoccupent le nouveau député, dans le contexte particulier où le comté d’Argenteuil a été laissé vacant durant six mois, figure entre autres le programme d’amélioration du réseau routier. Aux dires de M. Richer, la subvention de 342 877$ pour ce faire causerait actuellement problème vu
le retrait de la vie politique de Norman
MacMillan, ministre délégué aux Transports, et l’imminence d’élections générales.
La situation du centre hospitalier régional de Lachute s’avère une autre préoccupation. Des rencontres avec les responsables du CSSS ont déjà eu lieu à cet effet. «Je veux connaître tous les dossiers», assure M. Richer, dont celui du décrochage scolaire qui lui tient à cœur, étant lui-même orthopédagogue de formation. La mise sur pied d’un centre d’études postsecondaires dans la région serait envisagée.
«Ce n’est pas un député qui ne traite qu’avec des gens du Parti québécois, c’est un député qui traite avec toute la population d’Argenteuil», signale l’attaché politique, Mathieu Harkins.
On peut joindre le bureau du nouveau député en contactant Michel Viau, au 450.562.0785 ou au 1.800.870.7964. Par courriel: mviau@assnat.qc.ca.
Élections provinciales
Les rumeurs d’élections qui seraient déclenchées par les libéraux le 1er août prochain et qui convieraient les citoyens aux urnes le 4 septembre prochain vont bon train. Et les troupes se préparent à aller au front.
Comté de Bertrand
Claude Cousineau, député de Bertrand en poste depuis 1998, compte bien défendre son comté pour le Parti Québécois. «Je me sens d’attaque, mon équipe est en place. On est prêt pour une bonne bataille», lance celui qui en sera à sa cinquième investiture de députation, ajoutant dans la foulée se sentir supporté, encouragé par les gens du comté qu’il a commencé à rencontrer la semaine passée. On peut donc dire que le député est déjà en campagne.
À 44 ans, Jean-Marc Lacoste, ancien candidat libéral aux dernières élections fédérales, qui s’était présenté dans le comté de Laurentides-Labelle, récidive cette fois au niveau provincial, sous la bannière de la Coalition Avenir Québec. Le père de deux jeunes enfants qui demeure à Morin-Heights dit avoir été approché par plusieurs partis: «J’ai choisi la CAQ car c’est le seul parti qui rejoint vraiment mes valeurs. Je ne suis pas indépendantiste mais j’ai beaucoup de misère avec la façon de faire des Libéraux. Et comme homme d’affaires, je me sentais proche de François Legault.»
Au moment de mettre sous presse, l’annonce officielle en présence du chef François
Legault était prévue le mardi 24 juillet à l’Hotel Mont Gabriel.
Réjean Gravel quant à lui admet avoir beaucoup réfléchi pour rejoindre les rangs des libéraux. «Le timing n’est pas excellent, admet le maire de Saint-Adolphe-d’Howard. En plus, j’ai commencé à travailler avec mon équipe pour les prochaines élections municipales. On devrait faire une annonce officielle à ce sujet dans les prochaines semaines La seule chose qui m’a empêché d’aller au provincial, c’est ma ville.»
Comté de Saint-Jérôme
Le député en poste depuis 2008 Gilles Robert se dit lui aussi prêt à entrer en campagne dans un comté qui sera amputé de Prévost et sera renommé pour l’occasion Comté de Saint-Jérôme. «On était déjà au poste dès le Printemps, confie-t-il. Mon comité électoral est en place. Je trouve ça juste très particulier que le gouvernement déclenche des élections en pleine période des vacances de la construction. C’est un manque de respect des électeurs. C’est pour ça que nous au Parti Québécois, on demande des élections à date fixe.»
Il ajoute qu’il défendra son bilan de député et qu’il portera les dossiers qu’il lui tiennent à coeur. «Un des gros enjeux dans notre région demeure l’iniquité au niveau des sommes consenties pour la santé et les organismes communautaires. On est une région en plein développement et on souffre de sous financement. On a des besoins en CHSLD, en locaux scolaires, en infrastructures sportives et culturelles. Enfin, si on est élus, on veut éliminer la Loi 78 et proposer un grand sommet avec tous les partenaires pou régler la question des frais de scolarité. On prône le »travailler ensemble » plutôt que la division», conclut le député Robert.
Le candidat de Québec Solidaire dans la circonscription, Vincent Lemay-Thivierge compte sur la «grande expérience» des militants de son parti pour mener sa première campagne à vie. «Apparemment, ce ne sera pas facile, avoue le jeune artiste et père de famille de 36 ans qui demeure à Saint-Hippolyte. Je ne sais pas pantoute à quoi m’attendre, mais je suis tout excité pareil.» Le candidat compte être présent sur le terrain durant sa campagne. «De toutes les parts de la société, il a une prise de conscience qui s’opère, poursuit M. Lemay-Thivierge. Hormis l’indépendance qui est une de mes priorités, il y a l’écart entre les riches et les pauvres qui m’affecte et je veux en parler sur la place publique. Dans mon comté, il y a un problème d’accès aux services. On vit dans un pays riche et le monde ne veut pas parler de la pauvreté.»