Sollicités par la Coalition avenir Québec…
Par Journal Accès
Jean-Marc Lacoste et Jocelyne Cazin en mode service
L’un a dit oui à la CAQ, l’autre a décliné son invitation: deux
Laurentiens d’action en mode service.
Questionné sur ses motivations, le nouveau candidat de la CAQ dans le comté de Bertrand répond que ce sont les idées préconisées par ce parti qui ont motivé sa candidature. «J’étais sur la clôture et je trouvais que François
Legault avait plein de bon sens», précise Jean-Marc Lacoste. Rappelons que ce jeune père de famille de 44 ans a d’abord refusé l’offre de se joindre au parti de Jean Charest, et ce, après avoir été candidat au fédéral, sous la bannière libérale, lors des élections de 2011.
«Je connais beaucoup le comté de Bertrand», poursuit celui qui est établi à Morin-Heights depuis 2007, mais qui a passé sa vie dans les Laurentides, ayant vécu là ses premières amours, ses premiers jobs d’été, ses week-ends…
Président d’une entreprise publique de 2004 à 2009, dans le secteur aurifère, avant de faire le saut en politique, ce bachelier en économie de l’Université McGill à Montréal avoue sa prédilection pour les problèmes d’attente et de décrochage dans les domaines respectifs de la santé et de l’éducation. La situation difficile sur le plan économique au centre-ville de Sainte-Agathe le préoccupe également.
Aussi, Jean-Marc Lacoste souhaite encourager l’entreprenariat québécois, l’un des chevaux de bataille du parti et de son chef. «Ça prend des gens qui ont de l’expérience de terrain pour changer les choses», conclut celui qui se dit fin prêt à affronter le député sortant du Parti québécois dans Bertrand, Claude
Cousineau: «Je suis un homme d’action. J’ai le goût d’offrir mes talents à la population.»
Jocelyne Cazin,
femme de service avant tout
Pareillement sur la clôture, Jocelyne Cazin a préféré quant à elle passer son tour, jugeant trop à la dernière minute l’invitation de se porter candidate pour la CAQ: «Je trouvais que de bouleverser ma vie en 48 heures, c’était un peu juste», répond d’emblée celle qui a déjà bien d’autres véhicules autres que la politique pour continuer de servir.
Donner des conférences, animer des congrès, supporter des causes (Maison des soins palliatifs de la Rivière-du-Nord et sclérose en plaque), chroniquer dans les hebdos, s’occuper de la relève, faire du mentorat… ouf! Pas facile de remiser un tel agenda, après tout.
La célèbre animatrice qui est arrivée à l’emploi du réseau TVA en 1985, et ce jusqu’en 2008, se dit toutefois flattée d’être ainsi sollicitée pour une quatrième fois par trois partis différents: «Je trouve ça très flatteur de constater que les gens me voient en politique, mais en même temps, il faut que je me respecte dans tout ça.»
Elle avoue cependant avoir eu beaucoup d’hésitation, trouvant très intéressant, à ses dires, le programme de la CAQ et les gens de qualité qui s’y associent. «Je pense que le Québec est carrément dû pour de grandes réformes», dira-t-elle, notamment en santé, en éducation et sur le plan de l’intégrité, tout en reconnaissant l’extrême difficulté d’appliquer lesdits changements.
Enfin, celle qui a déjà signé des chroniques dans Accès, sous la rubrique Les Laurentides dont je rêve, déplore le cynisme de la population envers la politique et les politiciens, dans une société qu’elle juge déresponsabilisée. Davantage, Jocelyne Cazin incite les gens à être dans l’action et la construction au lieu de chiâler. Son message aux candidats de tous partis confondus? «Vendez-vous au lieu de démolir», conclut-elle.
Lancement de la campagne électorale de Vincent Lemay-Thivierge pour Québec solidaire dans le nouveau comté de Saint-Jérôme
Par la voix de son candidat Vincent Lemay-Thivierge, Québec solidaire lance sa campagne électorale, dans le nouveau comté de Saint-Jérôme, sous le slogan Debout!
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Debout pour défendre les cinq priorités suivantes de son programme national: la gratuité scolaire, la protection des ressources, le pays, des retraites dignes et pour des transports électriques.
Sur le plan local, Québec solidaire prend les engagements suivants: d’abord celui d’améliorer l’accès aux services de santé, d’éducation et de transport public. En santé, nous comptons renforcer la première ligne et désengorger l’hôpital et son urgence en donnant plus de ressources au CLSC, plus de médecins de famille, plus de soins à domicile, plus de ressources aux organismes communautaires et une clinique sans rendez-vous ouverte 24 heures. Nous promettons aussi de freiner la privatisation des soins et des services. En éducation, nous allons prôner non seulement l’abolition de la hausse des droits de scolarité au collégial et à l’université mais aussi une baisse graduelle de ces droits pour atteindre la gratuité. En transport, nous promettons d’augmenter l’offre de services du train Saint-Jérôme – Montréal de même que celle du réseau de transport local et régional.
Notre autre engagement prioritaire est de réduire la
pauvreté à Saint-Jérôme en augmentant le logement
social et les emplois via la promotion des entreprises d’économie sociale et solidaire et des coopératives d’habitation ainsi que par le soutien aux PME qui génèrent des emplois locaux. Vincent Lemay-Thivierge invite les Jérômiens et Jérômiennes «à faire preuve de lucidité dans leur choix politique» en votant pour un parti qui selon lui «échappe à tout intérêt économique» et est sans doute le plus crédible pour faire avancer les revendications du «printemps érable». «Québec solidaire se dresse comme étant le seul parti qui défend ardemment la nécessité de remettre l’État au service du bien commun», conclut le candidat.
Lancement officiel de la campagne péquiste dans Saint-Jérôme
Gilles Robert, homme de terrain et de culture
Lundi le 6 août dernier, accompagné de son équipe, le député du nouveau comté redécoupé de Saint-Jérôme tenait une conférence de presse dans ses locaux du 129 de la rue de Martigny Ouest, question de dresser un bilan de son mandat, au jour 6 d’une campagne arrivée plus tôt que prévue, à ses dires, et qui s’annonce des plus palpitantes.
Maurice Brunelle
Tout de go, Gilles Robert, Jéromien de naissance et bien connu dans son patelin pour son travail de journaliste et d’enseignant, y est allé d’une promesse formelle: «Servir mon comté comme député avec la même approche, le même style et franc parler que j’utilise depuis le mois de décembre 2008», avant de réitérer son souhait de travailler avec celles et ceux qui s’impliquent activement dans sa communauté.
Sauvetage de l’usine General Cable menacée de fermeture, relance de la Chambre de commerce de Saint-Jérôme, mise en valeur des organismes communautaires jugés sous-financés, démarches pour contrer l’iniquité en santé, représentations et interventions auprès de la ministre en faveur d’une nouvelle salle de spectacles, d’un aréna, figurent en tête de liste de son bilan. «On est vraiment dû pour avoir un gouvernement du Parti québécois qui va concrétiser ces dossiers à court terme», affirme celui qui compte bien mener une campagne de terrain.
Enfin, M. Robert a vanté l’équipe aguerrie de son par
ti, l’excellence de son programme et la valeur de son chef, en soulignant au passage l’usure des Libéraux et la médiocrité de l’offre de la Coalition avenir Québec. Nullement a-t-il été question de souveraineté dans ses propos toutefois.
L’entrée en scène de
Jacques Duchesneau
Plutôt – qui en aurait douté? – ces questions ont rapidement porté sur l’investiture de Jacques Duchesneau, candidat vedette pour la CAQ dans Saint-Jérôme. À savoir si ladite nomination allait contrecarrer d’une quelconque façon le plan de match du député du Parti québécois. En réplique, ce dernier dit ne pas s’en faire outre mesure, convaincu de la confiance des citoyens à son endroit, lui «un gars du coin».
Puis advenant sa victoire ainsi que celle de son parti le 4 septembre prochain, Gilles Robert, homme de culture également, compte s’attaquer au dossier de la salle de spectacles à Saint-Jérôme, de concert avec les représentants de l’organisme En Scène. Le fruit est mûr à son avis sur ce point, pour lequel il compte d’ailleurs sur une levée des boucliers des gens d’affaires.
En conclusion, le député de Saint-Jérôme a promis d’être «fatigant», dans le sens de «persistant», pour le déblocage des dossiers jérômiens qui lui tiennent à cœur.
Comté d’Argenteuil
La campagne de Roland Richer est lancée
C’est devant plus d’une centaine de militants que la campagne électorale de Roland Richer, candidat du Parti Québécois dans Argenteuil,
a officiellement été lancée le 3 août dernier à Lachute.
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S’inspirant de sa victoire aux élections partielles du 11 juin dernier, M. Richer a réitéré sa volonté de faire de la politique autrement. Entouré des membres de son équipe, il a d’abord rappelé le travail accompli des dernières semaines tout en évoquant la détermination et l’ardeur avec lesquelles il mènera sa présente campagne.
Il a exprimé son désir de prioriser et de défendre les intérêts des citoyens et citoyennes d’Argenteuil tout en limitant les dépenses relatives à l’exercice de ses fonctions. En marquant l’importance de certains dossiers dont celui de l’hôpital, il a mis l’accent sur quelques grandes réalisations du Parti Québécois telles que l’adoption de la première loi visant l’assainissement du financement des partis politiques et la création du réseau des centres de la petite enfance (CPE).
Confiant, Roland Richer a conclu sa présentation en appelant toutes les personnes de la circonscription à voter pour prendre part au changement.
Comté de Bertrand
Claude Cousineau souhaite
continuer à représenter son comté
C’est confiant et fort de 14 années d’exercice d’une politique qu’il qualifie «près des gens», que Claude Cousineau se présente pour la cinquième fois dans la circonscription de Bertrand.
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L’homme politique est bien décidé à continuer de représenter les intérêts de sa population, à l’image de son slogan de campagne: «Un député partout, présent pour tous!» M. Cousineau avance que sa première grande priorité est d’être là pour les citoyens et de continuer de travailler leurs dossiers avec tout le bagage que son expérience lui confère. «Les événements du printemps nous confirment que les citoyens ont besoin d’être entendus et de faire confiance à la démocratie et aux représentants politiques. Ces élections nous donnent l’occasion de choisir, de choisir de faire de la politique autrement, et de nous choisir des représentants qui écoutent la voix du peuple», déclare Claude Cousineau.
S’affirmer, s’enrichir, s’entraider
Selon le député sortant dans Bertrand, les enjeux québécois actuels sont majeurs et sont cruciaux pour les générations à venir. Dans une perspective de développement durable, six objectifs prioritaires animent M. Cousineau dont ceux de la santé et de l’éducation. Dans la foulée de l’annonce du Parti Québécois qui propose de mettre en place une politique nationale de soins à domicile, Claude Cousineau promet de continuer de travailler pour établir une justice dans la répartition des fonds en santé.
«La région des Laurentides souffre d’un manque à gagner de 60 M$, plus 10 M$ pour les organismes communautaires. Une situation inéquitable et injustifiable, qu’il faut rétablir le plus rapidement possible», ajoute-t-il. Croyant que la santé est primordiale, M. Cousineau pense qu’il est important de soutenir les services de première ligne, les soins à domicile pour les aînés et les services spécialisés, ainsi que les organismes communautaires: «Ce sont des services de grande importance, développés pour répondre à nos valeurs et à nos besoins communautaires. Je souhaite les soutenir pour favoriser la qualité de vie de notre population.» L’agrandissement et la rénovation de l’hôpital de Sainte-Agathe-des-Monts feront également partie des dossiers qu’il suivra.
Au volet de l’éducation – qu’il considère comme «la pierre angulaire de notre développement» – M. Cousineau précise que son parti vient d’annoncer l’ajout de 600 professionnels. «Je veux m’assurer de proposer des mesures pour favoriser la réussite éducative et offrir des services professionnels aux jeunes en difficulté d’apprentissage. Tout en continuant de valoriser la créativité des jeunes, les loisirs et les activités intergénérationnelles. Le taux de décrochage est encore beaucoup trop élevé» conclut le
candidat péquiste dans Bertrand.
Le local électoral du Parti Québécois de Bertrand est situé au 114, rue Saint-Vincent, Sainte-Agathe-des-Monts.