Projet de piscine à Saint-Sauveur
Par Thomas Gallenne
La Ville en attente d’une réponse
À l’automne 2010, l’administration de Saint-Sauveur essuyait un refus de la part de la population pour un projet de piscine intérieure évalué à un peu plus de 7M$.
Voyant que la subvention évaluée à 50% des coûts ne viendrait pas, le maire Michel Lagacé avait convié ses citoyens à se prononcer via un questionnaire envoyé par la poste à toutes les adresses civiques, leur demandant s’ils étaient pr^ts à absorber une augmentation sur leur compte de taxes équivalant à 0,049 $ du 100$ d’évaluation. Pour une résidence évaluée à 200 000$, l’augmentation aurait donc été de près de 100$.
Le projet prévoyait un amortissement sur 20 ans.
L’administration Lagacé revient à la charge
Le 16 mai dernier, une assemblée extraordinaire s’est tenue à l’hôtel de ville de Saint-Sauveur. Les conseillers Lucie Régimbald Bélanger et Claude Rodrigue étaient absents. Le point à débattre était l’autorisation pour la signature d’une demande de subvention dans le cadre du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives phase II auprès du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Le point a été adopté à l’unanimité, et la demande a par la suite été faite par le directeur général Jean Beaulieu.
Toujours pas de réponse
«À date, on n’a toujours pas eu de réponse, pas même un accusé de réception», confirme M. Beaulieu. La période des vacances puis celle des élections pourrait expliquer ce délai dans le traitement de la demande. En 2010, le maire Lagacé s’était rendu à l’évidence: «Quand on a fait nos demandes de subventions, on s’est vite rendu compte que l’argent avait déjà été réparti, souligne le maire. Les décisions se prenaient au niveau des hauts fonctionnaires du MELS.» Cependant avec le changement de gouvernement, le vent pourrait-il tourner? «Je rencontre le député Claude Cousineau jeudi prochain, pour qu’il pousse le dossier à Québec», ajoute Michel Lagacé. Pense-t-il que cette fois sera la bonne? «Si je ne mets pas de ligne à l’eau, je ne prendrais pas de poisson! C’est un projet que j’ai depuis sept ans et je pense qu’on est dû pour avoir ce genre d’infrastructure qui répondrait à un besoin de la population très large, allant des jeunes aux aînés», conclut-il.
À la question posée par un citoyen en assemblée du conseil lundi soir dernier, le maire a répondu que la municipalité de Morin-Heights n’était plus partenaire et que Piedmont hésitait.