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Élections partielles à Saint-Sauveur

Par Thomas Gallenne


Des rumeurs… confirmées

Depuis la parution de nos derniers articles sur la campagne électorale qui a lieu présentement à Saint-Sauveur (Trois candidats, un siège, et

le site web du journal Accès a reçu de nombreux commentaires. Parmi ceux-ci, plusieurs citoyens ont questionné l’indépendance du candidat indépendant Luc Leblanc. Vérification des faits et précisions méritaient donc d’être apportées.

 

Dans l’entrevue publiée dans nos pages le 23 janvier dernier, Luc Leblanc déclarait ceci: «J’ai vérifié mes appuis auprès de l’équipe Lagacé. Mais je me présente comme indépendant.» Or, il semblerait que cette déclaration irrite plus d’un citoyen. Qu’en est-il réellement?

«Luc fera partie de notre équipe, mais d’un point de vue légal, au regard du Directeur général des Élections, l’Équipe Michel Lagacé n’existe plus depuis deux ans. Donc il ne pouvait pas se présenter sous le nom de l’équipe, il fallait qu’il se présente comme candidat indépendant», précise le maire de Saint-Sauveur, Michel Lagacé. Cependant, ne joue-t-on pas sur les mots? «On joue pas sur les mots, on joue sur la légalité», rectifie le maire Lagacé.

 

Le maire, poseur de pancartes?

Un autre point soulevé par des citoyens sur notre site, certains d’entre eux ayant vu le maire poser des panneaux électoraux dans la ville, le dimanche 27 janvier dernier. Info ou intox? «C’est tout à fait exact. On était une équipe de quatre hommes en train d’installer une pancarte dans le parc Filion», confirme M. Lagacé.

 

Il se souvient qu’un homme de l’autre bord de la rue les aurait vus, aurait sorti son téléphone, puis se serait approché d’eux et leur aurait lancé: «Ça sent pas bon!», puis se serait approché à deux pouces du maire et lui aurait demandé: «Avez-vous un permis pour poser ça?» Le maire se serait alors présenté en tendant la main, mais le citoyen ne l’aurait pas salué, lui disant sa façon de penser sur la gestion de la ville. «C’est ça être maire: y en a qui t’aiment, y en a qui t’aiment pas!», lance

Michel Lagacé, philosophe.

 

Luc Leblanc confiant

Interpellé sur le même sujet, M. Leblanc ne se cache pas: «Je suis indépendant de manière légale, mais je n’ai pas honte de travailler avec l’équipe Lagacé et les gens qui sont là. Ils ont fait de bonnes choses pour la ville, et s’il y a une nouvelle équipe qui se présente à l’automne, j’en ferai partie.»

 

Comment trouve-t-il le climat qui plombe ces partielles? «Je ne m’attendais pas à autant de hargne, surtout sur internet. Pourtant, lors de mes rencontres avec les citoyens, j’ai un bon accueil… Je me demande jusqu’à quel point ces gens sont représentatifs. Il y a des blessures qui ne sont pas guéries; on  sent une insatisfaction.» Trouve-t-il sa campagne difficile? «Certaines journées, oui, c’est fatiguant. Puis, il y a des fois, après certaines rencontres avec des gens, du monde qui m’encourage, je me sens boosté», confie Luc Leblanc.

 

 

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