Gare aux problèmes électriques!

Par maurice-brunelle

Série d’incendies à Saint-Sauveur

Une série d’incendies d’origine accidentelle a sévi récemment sur la rue Principale, à Saint-Sauveur, endommageant sérieusement les commerces touchés. Gare aux problèmes électriques!

Le dernier en liste a eu lieu mercredi matin dernier, 13 mars, vers 8h, alors que des citoyens ont aperçu une fumée qui s’échappait du toit du vénérable immeuble situé au 228, Principale, en face de l’église, un bâtiment de deux étages dont la construction remonte à 1865 et auquel se sont rajoutées des rallonges au fil du temps. Une odeur de caoutchouc brûlé à l’étage où se trouvait le système de chauffage avait inquiété les occupants deux jours auparavant, mais rien ne fut trouvé après une première vérification.

Rapidement les pompiers de Saint-Sauveur, Sainte-Adèle et Morin-Heights se sont rendus sur place. Trois commerces ont été détruits: la librairie BuroPLUS et la boutique Clin D’œil Solaire localisées au rez-de-chaussée, de même que l’école de massothérapie au deuxième étage où se trouvait également un logement. Heureusement, on ne déplore aucun blessé chez les occupants du logement qui ont dû évacuer les lieux au moment du feu pour être pris en charge par la Croix-Rouge. Du même coup, les autorités ont procédé à l’évacuation des bâtiments voisins par mesure de précaution. Bien que situés à seulement un mètre, aucune propagation du feu n’a eu lieu grâce au travail des pompiers.

Du côté de la Sureté du Québec, on nous confirme que cet incendie qui a débuté dans l’entre-toit est d’ordre purement accidentel. Rien de suspect, nous assure également le Service des incendies de Saint-Sauveur, en y précisant que l’enquête est toujours en cours pour déterminer l’origine du feu. Mais comme il n’y avait que des composantes électriques dans l’entre-toit, «il y a de bonnes chances que ce soit un feu électrique», mentionne Kevin Plante, préventionniste à ce même service. Vu l’état du bâtiment qui est perte totale, cette enquête pourra prendre un certain temps.

 Par ailleurs, M. Parent mentionne que tous les autres feux qui ont détruit des commerces dernièrement au village sont tous d’origine électrique. En l’occurrence le P’tit Bar le 27 février dernier, ainsi que la Boutique Buck en octobre et le restaurant Maestro en juin de l’an passé. Toujours selon Kevin Parent, tous ces bâtiments dont la construction remonte aux années 1970, demeuraient conformes aux codes de sécurité et de construction, seul le système électrique étant visé comme origine de l’incendie. 

Aux dires du préventionniste, même si le Service des incendies dit procéder à des inspections sur une base régulière, on ne peut tout de même prévenir les court-circuits à l’intérieur des murs, ni tester chacun des fils qui s’y trouvent. Parfois, des années peuvent s’écouler avant qu’un fil ne déclenche une étincelle.

«C’est surtout triste pour les cinq employés qui, pour l’instant, se trouvent sans emploi», affirme pour sa part Stéphane Bisson, locataire du commerce de librairie occupant le rez-de-chaussée de l’immeuble depuis 15 ans. Ce dernier compte bien se relocaliser à temps pour la période touristique, précisant que d’ici là les clients qui souhaitent toujours encourager son entreprise québécoise peuvent se présenter aux succursales de Sainte-Agathe et de Mont-Tremblant.

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