Course à la mairie de Saint-Sauveur
Par Thomas Gallenne
D’autres candidats se déclarent!
Michel Lagacé ayant annoncé en décembre dernier qu’il ne se représenterait pas et que des élections partielles ont eu lieu en février dernier, les premières
candidatures au poste de maire ont pointé. Puis au fil des dernières semaines, de nouveaux noms sont apparus.
Michel Lagacé ayant annoncé en décembre dernier qu’il ne se représenterait pas et que des élections partielles ont eu lieu en février dernier, les premières candidatures au poste de maire ont pointé. Puis au fil des dernières
semaines, de nouveaux noms sont
apparus.
Au moment des élections partielles,
Michel Kieffer, chef du Parti Renouveau Saint-Sauveur (PRSS) et Yvon Pelletier, ancien directeur des travaux publics à la ville durant trente ans, ont été
les premiers candidats à se déclarer
officiellement. Cependant, le nom deJacques Gariépy circule également comme successeur de M. Lagacé, bien qu’il ne se soit pas déclaré officiellement.
Une femme comme
mairesse?
Une femme mairesse à Saint-Sauveur en novembre prochain? C’est le pari que propose Chantal Mailloux, qui avait été pourtant annoncée candidate pour le PRSS, le 6 novembre dernier, au poste de conseillère pour les prochaines élections municipales de novembre 2013.
Établie à Saint-Sauveur avec sa famille depuis plusieurs années, Mme Mailloux travaille dans le secteur de l’éducation à l’école La Vallée à Saint-Sauveur. Elle enseigne également le Qi Gong aux adultes et aux enfants.
Si Chantal Mailloux poursuit son recrutement de candidats, son nom de parti a officiellement été réservé auprès du Directeur général des élections le 11 avril dernier soit: Avenir Saint-Sauveur.
«Mais je vais l’écrire à venir Saint-
Sauveur», précise Mme Mailloux, qui reçoit les demandes de renseignements à: avenirsaintsauveur@hotmail.com.
Interrogé sur cette candidature, Michel Kieffer a simplement déclaré que «c’est bien pour la démocratie». Quant à son avenir comme chef et sur celui de son parti, ce dernier est demeuré laconique: «Je suis en période de réflexion. À court terme, on va avoir une réunion et tout le monde va être fixé.»
Les Sauveurois sondés par téléphone
Plusieurs citoyens de Saint-Sauveur ont reçu ces derniers temps, des appels téléphoniques de personnes leur posant des questions sur leurs besoins. «Effectivement, c’est bien moi ou des proches qui appellent chez les gens», reconnaît Tony Abiad. Après avoir vu du pays, l’homme d’affaires de 47 ans a choisi de venir s’installer à Saint-Sauveur avec femme et enfants il y a quatre ans, «pour la qualité de vie et la place qui est réservée aux familles».
M. Abiad dit ne pas présenter de parti, mais fait la tournée de candidats potentiels. «Je pense qu’avec ce qui se passe à la Commission Charbonneau, c’est un avantage pour nous car on n’a pas d’antécédent.» Et bien qu’il reconnaisse et respecte le travail qui a été fait à Saint-
Sauveur par le passé, il pense qu’il est temps pour la communauté d’avoir du sang neuf. «On est à la fin d’un rêve qui a été imaginé il y a 30 ans. Mais le monde a changé, et il faut s’adapter aux besoins des gens d’aujourd’hui.» Sans vouloir tout révolutionner, il souhaiterait cependant aménager un réseau cyclable et offrir un système de vélo en libre service dans la première année de son mandat. Il devrait présenter ses orientations lors d’un point de presse tenu avant la fin du mois, prévient-il.
Infos: www.tonyabiad.com
info@tonyabiad.com
Toujours en selle
De son côté, Yvon Pelletier voit d’un bon œil cette effervescence: «Les gens ont le droit de faire ce qu’il leur semble bon. L’important, c’est qu’il y ait de l’opposition! C’est la démocratie.» Croit-il comme certains le laissent penser, que ces nouvelles candidatures puissent diviser le vote? «Non, pourquoi?, s’étonne-t-il. Je pense que quelque soit le nombre de partis ou de candidats, c’est le meilleur qui l’emporte; que ce soit moi, Jacques
Gariépy ou un autre. Quant à Mme Mailloux, son rêve, c’est que Saint-
Sauveur est dû pour avoir une femme à la mairie. Pour le reste, beaucoup de monde chiale, mais le temps venu, il n’y a plus personne pour s’impliquer.»
Au sujet de constituer une éventuelle équipe, M. Pelletier admet avoir approché quelques personnes. «Faut pas partir en peur. Je vais prendre le temps de choisir. Je ne veux pas m’associer avec n’importe qui non plus», termine Yvon Pelletier.