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Soirées Nostalgia

Par Journal Accès


Cœur de pirate s’empare de Sainte-Adèle

Dès son arrivée en 2008, Cœur de pirate alias Béatrice Martin a cassé la baraque dans le paysage de la chanson française avec un premier album éponyme, lequel lui a valu le Félix de la «Révélation de l’année», une nomination aux Juno et une mention dans la longue liste des Prix Polaris. Après son succès nord-américain, la Montréalaise partait à la conquête du Vieux Continent, dont l’album devient triple platine en France et vend plus de 600 000 copies mondialement. Béatrice Martin fait sa marque sur scène, tant au Québec qu’en Europe, enfilant les grands festivals: Osheaga, les Francofolies de Montréal et de La Rochelle, le Printemps de Bourge et les Eurockéennes, pour n’en nommer que quelques uns. Le gala de l’ADISQ souligne l’étendue de son succès en 2010, la couronnant du Félix de l’«Artiste s’étant le plus illustrée hors Québec».

Depuis, Béatrice a partagé la scène et le micro avec plusieurs grands noms, parmi eux Robert Charlebois, Francis Cabrel, Julien Doré, Les Trois Accords, Nicolas Sirkis

(Indochine), David Usher et Jay Malinowski de Bedouin Soundclash, avec qui elle a fondé le groupe Armistice et lancé un maxi en février 2011. Parallèlement à ces fructueuses collaborations, sa popularité web ne cesse de croître, son blogue personnel accueillant près de 25 000 visiteurs hebdomadaires.

 

En novembre 2011, Cœur de pirate faisait paraître Blonde, un deuxième album très attendu, coréalisé par le réputé Montréalais Howard Bilerman, qui a entre autres collaboré avec Arcade Fire, Godspeed You! Black Emperor, Basia Bulat et The Dears.

 

En 2012 elle apprenait qu’elle était enceinte, elle se mariait avec le tatoueur français Alex Peyrat et accouchait d’une petite fille le 4 septembre.

 

En 2013, elle reprend sa tournée québécoise en band et internationale en solo, avec d’autres projets dans ses cartons.

Béatrice, parles-nous de ta dernière tournée solo en France et aux États-Unis?

J’arrive d’un concert à New York et à Boston, et avant ça j’étais en France car la tournée a commencé là-bas, en mars et avril.

 

As-tu des anecdotes à nous raconter, des courses-poursuites avec fans qui essaient d’arracher ton t-shirt?

Heu, non?!? (Rires) C’est certain que les gens sont beaucoup plus direct en France. Dans tous les cas, les gens viennent te parler naturellement parce que tu es une figure publique. C’est un peu surprenant des fois. Ça m’est déjà arrivé en France d’avoir des fans qui pleurent. (rires) C’est sûr que c’est toujours un peu déstabilisant. Au Québec, les gens viennent te parler comme si tu étais leur voisin, ils sont plus friendly.

 

À quoi va ressembler ta tournée au Québec?

En fait cet été, c’est un retour sur scène avec mon band, pour reprendre des concerts que je n’avais pas pu faire l’an passé car j’étais enceinte. Sur scène, on sera cinq: deux guitaristes, un bassiste, un batteur et moi au piano.

 

Comment expliques-tu ton succès aussi bien chez nos cousins français, que cet intérêt chez l’Oncle Sam?

C’est difficile de répondre. Il faudrait le demander aux gens qui m’écoutent. Ma présence sur internet, sur le blog des gens m’a aidée et continue de m’aider à me faire connaître à l’extérieur du Canada, pas juste en Belgique, en France mais aussi aux États-Unis. Même au Brésil, j’ai une fan base, c’est très bizarre. Je suis contente, ça veut dire que je vais pouvoir me rendre là éventuellement. Pour les fans non francophones, c’est des gens qui aiment beaucoup le yéyé français à la base, les chansons des années 60,  Françoise Hardy. Même s’ils ne comprennent pas les paroles, ils aiment l’ambiance.

 

Tu es jeune maman: comment se fait la conciliation travail-famille?

En effet, ma fille a 10 mois. Je l’amène en tournée quand je peux. Mon entourage m’aide aussi. Sinon, je la laisse à la garderie. (rires)

 

Quels sont tes projets de création pour l’automne?

J’ai un projet qui rejoint l’illustration et la musique. Sinon je travaille sur de la composition pour d’autres artistes. Pour le premier projet, c’est encore embryonnaire, mais cela rejoindrait les chansons jeunesses. On mélangerait une histoire, de l’illustration et de la musique dans un projet. C’est certain que mon nouveau rôle de mère m’a inspirée ce projet.

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