7 octobre 2009: une date qui changera le monde

Par Josée Pilotte

Saint-Sauveur swinguait cette fin de semaine sur des rythmes tropicaux, sous un soleil tropical. Musiques, danses, sables et palapas… des gens partout, des gens de partout, une foule bigarrée et hétéroclite…

Qu’il fait bon parfois de jouer au touriste dans sa propre ville, observant d’un œil attentif et ravi ces gens qui se pressent pour être ici, «sous le soleil exactement».

J’y étais aussi, en revenant d’une «ride» de vélo de montagne en famille. On s’est arrêtés au nouveau bar à jus, chez Juicy (quelle bonne idée!); on a mangé une patate et un hot-dog chez Jules, au Resto du Village (quelle drôle d’idée!). On a même swinguer de la patte sur des airs du Buena Social Club.
… Et puis, avez-vous remarqué la lumière d’automne, combien elle est belle?
… Et puis tout naturellement je me suis mise à penser «aux Laurentides dont je rêve», un concept plus grand que nous, un projet où les intérêts individuels rejoignent les rêves collectifs, ceux d’un futur que même la petite Coralie, 10 ans, veut dessiner avec nous.

Oui, un projet plus grand que nous, grand comme un rêve d’enfant.

Parce que demain, on est la banlieue de Montréal.

Parce qu’on ne veut pas d’un Saint-Brossard-des-Monts.

Parce qu’on hait le boulevard Taschereau, Saint-Sauveur, PQ.

Parce qu’on ne sait pas si on veut une piscine.

Parce qu’on n’est pas sûrs que des condos «pour personnes âgées autonomes» soient la solution pour revitaliser le centre-ville de Sainte-Adèle.

Parce que la Rolland c’est notre éléphant blanc alors que ce devrait être notre musée du Louvre.

Parce qu’on est tannés d’attendre depuis 10 ans le raccordement corridor aérobique / P’tit train du nord.

Parce qu’on est exaspérés d’entendre justifier l’inaction et de se faire calmer à coup de promesses. Paroles, paroles, paroles.

Parce qu’on voudrait être consultés chaque fois que l’on fait tomber des arbres pour élever des murs.

Parce qu’on est fatigués du manque de vision, vous savez ce manque de vision qui fait qu’on morcelle ce qui nous rallie: on doit maintenant enlever 11 247 fois nos skis quand on emprunte le P’tit Train du nord, simplement parce qu’il n’a pas été intégré aux nouveaux développements!

Parce que c’est qu’il est impératif de préserver nos sentiers, cette part de notre identité.

Parce qu’on veut des politiciens qui écoutent ce qu’on dit et qui font ce qu’ils disent.

Parce qu’on veut une Identité qui nous démarque.

Pourquoi le 7 octobre va-t-il

changer nos vies?

Parce que les maires et les candidats seront face à vous et face à nous. C’est le soir du 7 octobre, trois semaines avant les élections, qu’Accès et Comunic les convoquent tous pour commenter vos rêves, vos projets, pour s’engager et se commettre.

Parce que vous aurez le dernier mot un soir de novembre dans l’isoloir, il faut que vous soyez là le 7 octobre à 18h30 à l’Entraide Bénévole de Sainte-Adèle (1312, boul. Ste-Adèle).

Nous, nous y serons.

Jocelyne Cazin sera avec nous pour animer le débat. Et puis on va vous surprendre: cette soirée n’est qu’un début, la pointe d’un iceberg. Le meilleur est à venir, on les lâchera pas, nos élus! Regardez-nous bien aller…

Préparez-vous à changer le monde, faites vos devoirs avant cette soirée, allez lire vos rêves sur notre blogue au www.www.journalacces.ca (cliquez sur le concours les Laurentides dont je rêve!)

C’EST LE 7 OCTOBRE QUE ÇA SE PASSE.

LES BULLDOZERS SONT DANS LA COUR. DEMAIN EST SUR LE PALIER DE NOS PORTES. ENSEMBLE ON PEUT CHANGER LES CHOSES. C’EST MAINTENANT OU JAMAIS!

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