Déchiquetage de branches
Par Journal Accès
Saint-Sauveur Copeaux cherche preneur
Suite à la tempête de neige qui s’est abattue sur la région le 21 décembre dernier, un volume important de branches et de troncs d’arbres a dû être traité à l’écocentre de Saint-Sauveur, générant un volume considérable de copeaux de bois. La Ville est maintenant aux prises avec un problème de taille: comment en disposer?
Le matériel de déchiquetage ne venant pas à bout des tonnes de branchages déposées par les citoyens de la région, la Ville a dû louer une déchiqueteuse de bois avec une pelle pour faire le travail. «On a loué une déchiqueteuse à raison de 200$ de l’heure, ainsi qu’une pelle au coût de 135$ de l’heure, pour huit heures de travail, plus 200$ de transport», confirme la directrice du service Environnement de Saint-Sauveur, Caroline Dufour. Ces travaux ont été effectués par l’entreprise de Mirabel, Y. et R. Paquette. Là, il reste la question du transport de ces copeaux pour les disposer sur un site prévu à cet effet. «Mironor à Brownsburg a accepté de les récupérer mais il faut regarder le coût du transport», précise Mme Dufour.
Des tonnes de copeaux
Vérification faite sur le terrain, des tas impressionnant de copeaux de bois sont entreposés à la fois à l’écocentre de Saint-Sauveur mais également sur le site de dépôt de neige usée, sur le chemin Jean-Adam. «À l’écocentre, le tas doit bien faire 200 pieds de long par 100 pieds de large, par 20 pieds de haut», précise le directeur du service des Travaux publics et génie, Tim Watchorn.
Selon nos estimations, le tas du dépôt de neige est aussi sinon plus important que celui à l’écocentre.
Une décision politique
La décision prise par le conseil municipal de Saint-Sauveur à l’effet de refuser le ramassage des branches sur l’ensemble du territoire de la ville sauf à un secteur précis, continue de soulever l’ire de certains citoyens. En effet, plusieurs citoyens ont appelé à la Ville pour savoir si celle-ci passerait dans les rues, ramasser les branches d’arbres tombées le 21 décembre 2012. «L’information qu’on a véhiculée a été qu’on ne ramasse pas, confirme M. Watchorn. De toute façon, je n’avais pas le personnel ni le temps pour effectuer ce travail à la grandeur de la ville.» Cependant, pour éviter toute apparence de conflit d’intérêt, n’aurait-il pas fallu que la décision de ramasser ou pas les branches soit administrative plutôt que politique? «Je ne peux faire aucun commentaire quant à une décision du conseil. Je suis employé et j’exécute ses ordres», a répondu le directeur des Travaux publics. Yvon Pelletier avait pourtant déclaré au Journal il y a quinze jours, qu’il aurait refusé de ramasser les branches pour un petit secteur de la ville. «Ce que M. Pelletier ne comprend pas, c’est qu’il est subordonné au conseil. S’il n’exécute pas les ordres de celui-ci, c’est de l’insubordination et il est démis de ses fonctions», a répondu le directeur général Jean Beaulieu.