Des projets surveillés minutieusement par Saint-Sauveur
Par Luc Robert
La Ville de Saint-Sauveur se veut très prudente dans l’étude des divers projets qui lui sont proposés aux services de l’Urbanisme et de l’Environnement. Des récents projets ont été mis sur la glace ou refusés dans leur forme actuelle, au conseil de ville, reléguant à plus tard leur adoption.
La Municipalité est-elle victime de l’efficacité de sa nouvelle grille d’évaluation de projets, ou l’arrivée de sang neuf au conseil municipal a changé la donne dans les analyses de dossiers?
« Notre grille est efficace et nos services d’Urbanisme et de l’Environnement sont très méticuleux. Dans le cas des projets du Pinacle et de la Foresta, une nouvelle loi provinciale empêche toute dérogation mineure à des projets majeurs, s’il y a des pépins environnementaux. Pour le Pinacle, la demande consistait à une exemption, car il n’y avait pas les 45 mètres de profondeur requis pour certains terrains. Mais la dérogation ne peut être accordée, si c’est situé à moins de 300 mètres d’un lac ou de 100 mètres d’une zone humide. Ici, le lac Alouette est proche », a fait valoir M. Jean Beaulieu, directeur général de la Ville de Saint-Sauveur.
« Dans le cas de la Foresta, il s’agit d’un milieu humide ou d’un cours d’eau qui a mené au refus, mais je dis ça de mémoire. Une chose est certaine, les terrains doivent être conformes, car ils ne doivent porter atteinte à l’environnement en aucun cas. Les promoteurs vont probablement nous revenir, dans une forme améliorée de leurs projets, mieux adaptée aux règles », a-t-il poursuivi.
À la réunion ordinaire du 20 décembre dernier du conseil municipal, les demandes relatives aux opérations cadastrales visant la création de 35 lots (projet la Foresta), ainsi que de 53 lots (au projet le Pinacle) ont été refusées.
Refonte de comité
Dans le même domaine, la nomination des membres du conseil à différents comités et commissions n’a pas fait que des heureux. La conseillère du district 1, Mme Caroline Vinet, n’est plus en charge des comités de l’Urbanisme et de l’Environnement. Cette dernière a demandé la tenue d’un vote contre la résolution, le 20 décembre, qui a été battue à trois voix contre deux. Mesdames Vinet et Rosa Borreggine se sont prononcées en sa défaveur. Elles ont aussi demandé que leur dissidence soit inscrite au procès-verbal de la réunion. Mme Borreggine aurait préféré « qu’une continuité soit prônée au sein des comités. » Mme Carole Viau est dorénavant présidente de la commission de l’Environnement, alors que Mme Geneviève Dubuc est à la tête de la commission et du comité consultatif d’Urbanisme.
« L’opposition majoritaire a voulu m’enlever ces deux comités sans raisons valables. J’estime que c’est mal servir la population, que de redistribuer ces postes, sans offrir de remplacement pertinent. J’ai occupé le poste de présidente du comité d’environnement depuis le début de mon mandat, en 2013. La ville a fait un virage à 180 degrés depuis mon arrivée à ce poste, en bannissant notamment les sacs de plastique, en instaurant les bornes électriques et en préparant le plan d’action en environnement, d’ici à 2023. J’ai aussi été à l’urbanisme depuis 4 ans. J’ai participé à l’élaboration de l’étude sur la densité et à la grille d’évaluation des projets », a poursuivi Mme Vinet, qui agit maintenant comme pro-maire, tout en siégeant au comité de la sécurité des incendies et à la commission des communications. Elle n’a pu commenté l’affaire le lundi 17 janvier, en après-midi, car elle se préparait à une réunion ordinaire du conseil le soir même.
5 commentaires
Y aurait-il un changement positif au conseil de ville pour notre bel environnement à protéger et notre nature à conserver tout en continuant un développement durable en respect de conserver le cachet de villégiature qui attirent les touristes. 🤔😋
Je commence par le fin.
BRAVO a la ville St Sauveur, BRAVO au Conseil de la ville de St Sauveur et BRAVO au conseil de ne pas avoir accepter que tout décision doivent être unanime ou par consensus. Il faut des désaccords.
Pour quoi on commence l’article avec un question supposent que la ville est victime dans les décisions?
Il y a plus de chances que la ville est protéger par, que victime, des décisions.
Les refus de projets semble être base sur les prescriptions des loi sur l’environnement, appliqués comme ils sont écrites. Exactement ce que le ministère exige. Loi sur environnement comme PL 132.
L’environnement, c’est l’affaire a toute le monde, chaque ville, chaque MRC, chaque Ministère et chaque citoyen.
L’urbanisme est sous le Ministère des affaires Municipales et logements. L’Environnement est sous Le Ministère de l’environnement et de la lutte contre des changements climatiques.
Ces deux ministères on quelques orientations différents. Pas communs, ni indifférentes, mais conflictuels.
En 2017 le ministère de l’environnement environnement passe le Projet de LOI 132. Loi aussi importante que c’a eu comme effet que 4 autres lois majeure devait être modifier pour assure un respect du projet de loi PL 132. Loi qui est spécifiquement en place pour protéger nos milieux humides et hydriques.
Du cote urbanisme on semble vouloir y aller de l’avance avec un densification de la population. Ce ministère prépare depuis 2 ans, un projet nationale en urbanisme que chaque MRC pourra adopte comme étant leur Schéma d’aménagement et plan d’urbanisme. ( psssst ….. la loi sur urbanisme est un des lois qui devait être modifier pour assurer le respect de PL 132.
En même temps mais avant le 22 juin 2022, les MRC doivent soumettre, pour approbation par le ministre de l’environnement, leur Plans régionaux sur l’application de le PL 132.
Entre temps, donc depuis 2017 c’est les villes qui devait appliquer des règles environnementaux prescrites par le PL 132. (bateaux manquer)
Drôle de coïncidence mais important de savoir que les schéma d’aménagement et plan d’urbanisme des villes doivent être conformes a ceux des MRC. De plus, le plan d’aménagement et urbanisme de la MRC doivent être compatible et harmonieuse avec le PL 132. Donc, PL 132 dicte les composantes des plans des MRC sur PL 132. Ensuite, les Plans des MRC sur PL 132 devais être soumis et approuver par le ministere de l’environnement. Ensuite les plans des MRC sur l’aménagement et urbanisme doivent être rédiger en assurent la compatibilité et harmonie avec PL 132. En dernier, les plans municipaux pour leurs schéma d’aménagement et d’urbanisme peuvent être fait enconformité avec celui de la MRC respective.
Moi, j’interprète le paragraphe ci-haut comme étant un preuve que chaque ville doit considéré l’environnement avant l’urbanisme, et ce en tout temps. Les lois des deux ministères dictes l’ordre de la créations des documents et les vraisemblances qui doivent toutes avoir.
Il y des villes qui proposent des Règlements sur l’urbanisme mais seulement des politiques sur l’environnement. Pas difficile de voir lequel sera plus facilement contournée. Et ils veulent inclure des (pas les) règles environnementaux dans les documents d’urbanisme.
Sur les éléments environnementaux, urbanisme doit être rédiger selon les règles de l’environnement.
Mr Bealieu, J’assume que quand vous parler d’un « pépin environnementaux » vous parler des petites pépins qui deviennent des grand arbres qui devienne des forets.
En politique le principe d’inamovibilité (personne non remplaçable)n’existe pas.Votre remplaçante sera la première personne ayant des compétences universitaires et des connaissances en environnement sur le terrain.
Très bien dit Alain !
Bravo !!! L’opposition c’est sain en démocratie, à plus forte raison dans les municipalités.
Qu’est il arrivé au projet du Lac Chevreuil près du lac du même nom. ??? Nos lois protègent elles enfin notre environnement ,
Il n’y a personne d’irremplaçables dans le comité d’urbanisme !!!