(Photo : Archives)
Le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy.

Émission de contraventions dans les Laurentides

Par Luc Robert

« Si nous avons un coup de barre à donner, qu’on le fasse au plus tôt» – Jacques Gariépy

À moins de recevoir des nouvelles directives de leurs supérieurs, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) s’en tiendront encore aux démarches de sensibilisations, auprès des véhicules qui croiseront les « frontières » entre les différentes MRC des Laurentides.

Du 28 septembre au 4 octobre, les policiers provinciaux ont émis 61 constats ou rapports d’infraction générale, 1191 avertissements et 22981 conducteurs ont été sensibilisés aux directives gouvernementales en vigueur.

« À date, nos patrouilleurs appliquent le décret de la Santé publique, qui consiste à contrôler et à sensibiliser les gens (qui changent de région). Aucun constat n’a été émis pour cette raison. Il n’existe pas d’interdiction de circuler d’une région à une autre (en date du vendredi 9 octobre) , bien que ce ne soit pas recommandé. C’est tout ce que je peux dire, car il n’y a pas matière à entrevue », a résumé le sergent Marc Tessier, responsable des communications à la SQ, pour le territoire de l’Outaouais et des Laurentides.

Le limier a réfuté la rumeur voulant qu’il est préférable pour les travailleurs, circulant par exemple entre les limites des MRC de la Rivière-du-Nord, des Pays-d’en-Haut ou des Laurentides, de porter sur eux une lettre de leur employeur justifiant qu’ils exercent un des métiers jugés essentiels, leur octroyant le droit de circuler entre ces territoires.

Rappelons que des opérations de sensibilisation ont déjà eu lieu à la hauteur de la sortie 60 de l’autoroute des Laurentides, à l’entrée de Saint-Sauveur-des-Monts et aux limites de Sainte-Anne-des-Lacs.

Statu quo à Saint-Sauveur

Pour sa part, le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy, a estimé que les citoyens de sa municipalité ont majoritairement bien suivi les consignes sanitaires, à témoin les rares cas actifs de Covid-19 sur son territoire.

« Mon mandat reste de protéger nos citoyens et ils sont suivi ce que le premier ministre Legault a demandé. Que nous tombons ou non en zone rouge, nos mesures de distanciation sociale ont fait leurs preuves. Notre dizaine d’agents de sécurité et le large corridor pour assurer une distanciation sociale, sur la rue Principale, nous ont permis de traverser la première vague. On en a fait doublé (la largeur) des corridors de circulation piétonne. La structure en place demeurera pour combattre la deuxième vague », a-t-il assuré.

M. Gariépy avoue cependant que le changement de saison modifiera le sens unique instauré sur l’artère du centre-ville.

« Si les consignes se rendent jusqu’à l’hiver, disons que là, les choses vont revenir comme elles étaient. En ce sens qu’après le 2 novembre, les piquets installés sur la rue principale seront retirés, par mesure de sécurité. Si une tempête de neige survient, les véhicules de déneigement devront pouvoir circuler sans encombre ».

Coup de barre

Reconnu pour son franc-parler, M. Gariépy croit qu’il y aura toujours des récalcitrants.

« Que les barrages se tiennent ou non, les délinquants suivent l’actualité et ils sauront quand les contraventions seront distribuées aux barrages. Pour les contrer, je pense que si nous avons un coup de barre à donner, qu’on le fasse au plus tôt. Que ceux qui refusent (de suivre) les conseils restent chez-eux. C’est un vœu pieux de penser que les récalcitrants rentreront tous dans le rang. On a beau suggéré à la SQ de tenir des barrages, ce n’est pas dissuasif quand ils ne donnent pas de tickets. Toutefois, je ne voudrais pas qu’on aille jusqu’à demander aux travailleurs et aux citoyens locaux une justification de circulation ».

4 commentaires

  1. L’enjeu actuel est de maintenir de notre couleur de zone: orange, sans foyer d’éclosion.
    Les barrages de la SQ doivent être ériger afin de protéger notre population et ceux qui la composent dont les familles, personnes âgées, handicapés et commerçants. Les écoles doivent demeurer ouvertes afin de permettre aux enfants et jeunes de se développer, sociabiliser et d’apprendre à évoluer dans leur milieu avec les mesures d’hygiène et ainsi permettre aux parents de travailler.
    Certes, la zone rouge amène son lots de conséquences au plan de la santé, mais elle attire aussi la sympathie du Gouvernement Legault qui soutient économiquement les fermetures .

    • Merci pour votre commentaire. Nous prenons en note les remarques des lecteurs et allons nous assurer d’un meilleur suivi.

  2. J’ai vu un groupe de 8 personnes sans masque avec des enfants non protégés non plus et l’agent de sécurité s’est dirigé vers eux en me faisant signe qu’il savait ! Je me suis sentie beaucoup mieux ! J’ai dû aller à ma banque qui heureusement est maintenant ouverte à St-Jérôme et j’ai vu les étudiants sans masque et qui se donnaient des accolades ! Une dizaine en pleine zone rouge … Ils ne comprennent rien du tout !

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *