Étude favorable au projet des Verdier-Varin?

Par Thomas Gallenne

«Piedmont est le site idéal pour combler les fuites commerciales.» – Guylain Verdier

Les familles Verdier-Varin, partenaires dans le projet à la sortie 58 de Piedmont, se disent très contents de constater que l’Étude sur l’offre et la demande commerciale du territoire de la MRC des Pays-d’en-Haut, réalisée par Demarcom, positionne le terrain des anciennes cascades d’eau apte «à accueillir la future offre commerciale régionale».

Ayant mis la main sur une copie de l’Étude, Guylain Verdier, promoteur du projet à la sortie 58 de Piedmont, prend acte des premiers constats tirés par la firme Demarcom.

L’étude démontre que la demande croissante des consommateurs est supérieure à l’offre, avec des fuites commerciales sur le territoire de la MRC des Pays-d’en-Haut de l’ordre de 422,7 M$.

«À l’instar de la MRC, l’offre commerciale à Piedmont est jugée déficiente. L’étude stipule que les fuites sont récupérables et qu’un projet de pôle commercial s’y inscrit parfaitement. Un tel pôle aura assurément des retombées positives pour l’économie, la valorisation de l’entrée de notre territoire, la création d’emplois, l’entrepreneuriat et l’émergence d’entreprises à succès », souligne Guylain Verdier.

Densifier est plus durable

L’autre fait saillant concerne la densité commercial, ou le coefficient d’occupation au sol (COS). «L’étude met de l’avant que la rareté des terrains commerciaux devrait faire réfléchir quant au COS, poursuit M. Verdier. Critère important du développement durable, l’étude propose d’ailleurs un resserrement des commerces à un COS de 40% afin d’améliorer la densité au sol et de maximiser la proximité des espaces commerciaux. Pour qu’une destination commerciale connaisse du succès, elle doit favoriser la densité commerciale. C’est en retrouvant une gamme de commerces pour lesquels la demande existe que les consommateurs vont choisir de s’approvisionner plus près de leur domicile.» Or, selon lui, le terrain à la sortie 58, avec ses 108 000 mètres2 d’occupation commerciale (COS 20%) est adapté pour répondre aux besoins commerciaux régionaux. Il renchérit: «Pourquoi est-il préférable de ne pas envisager un site partiel pour la desserte régionale? Selon l’étude cette solution est  »inacceptable ». Connaissant le potentiel d’implantation commerciale, l’étude établit qu’il est préférable de ne pas fragmenter l’offre commerciale pour multiplier les destinations, car l’étalement urbain au niveau régional irait à l’encontre d’un principe du développement durable.»

Il ajoute que l’établissement d’une offre commerciale incomplète, limitée et isolée ne participe pas à freiner les déplacements vers l’extérieur. «La densité est un facteur d’attraction; le succès commercial repose sur une offre complémentaire qui agit en tant qu’attracteur en rassemblant des commerces qui comblent les besoins. En ce sens, le redéveloppement du site de Piedmont serait une alternative idéale, d’une part parce qu’il s’inscrit dans un tissu d’affaires – en zone urbaine – et un bassin de vie déjà constitués où les habitudes de déplacement sont établies, et d’autre part, en favorisant le rajeunissement de l’offre», insiste le promoteur.

Où sont les fuites?

Selon l’homme d’affaires, l’analyse des fuites commerciales à Piedmont, réalisée par le Groupe Altus en novembre 2014, démontre que les fuites plus élevées touchent les quincailleries, centre de rénovation, pépinières et magasins de marchandises diverses. Le Groupe Altus relève également beaucoup de potentiel dans les secteurs du sport et du plein air, des supermarchés, des meubles et accessoires de décoration, des électroménagers, des appareils électroniques, de la restauration, etc.

À la lumière de ces deux études, les familles Verdier et Varin pensent que le site des anciennes cascades d’eau est le site tout indiqué, de par sa superficie et sa localisation, pour répondre à la demande croissante de la population. «La vocation sport et plein air projetée pour notre projet à Piedmont s’inscrit parfaitement dans l’offre recherchée, tant par les résidents, que les nombreux villégiateurs dont les besoins s’élèvent à 17,9% de la demande totale», amène M. Verdier, qui espère également que la MRC réévaluera le règlement de contrôle intérimaire (RCI). «Je comprends que l’ensemble de la MRC veut se donner des règles équitables. Rappelons que le RCI a été imposé en attendant l’Étude de la MRC. Maintenant que celle-ci arrive à des conclusions en faveur du projet du site de Piedmont pourquoi continuer de restreindre le développement à 4 000 m2 le long de l’autoroute 15, à Piedmont et Sainte-Anne-des-Lacs, mais pas à Sainte-Adèle et Saint-Sauveur? À l’intérieur d’une bande de quelques centaines de mètres de l’autoroute, le RCI peut s’appliquer, mais soyons conscients que les derniers terrains vacants en bordures de l’autoroute sont reconnus les meilleurs sites pour combler les besoins commerciaux, et Piedmont arrive en tête de liste.»

Le promoteur commercial avance que les commerçants régionaux ont déjà confirmé leur choix en faveur du site de Piedmont par rapport aux autres sites disponibles dans la MRC. «Avec notre projet, la MRC a l’opportunité de bonifier son offre de services récréotouristiques, commerciaux, résidentiels, et communautaires; de développer une expertise en sports et plein air et de bénéficier d’un centre multifonctionnel pour sa population. Et soulignons que nous souhaitons développer notre projet en synergie avec la communauté», conclut Guylain Verdier.

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