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Gino Yanire quitte l’Entraide bénévole des Pays-d’en-Haut

Par Éric-Olivier Dallard

Le directeur général de l’Entraide béné­vole des Pays-d’en-Haut quittera ses fonctions le 24 mars prochain. Après quatre années dans la région, Gino Yanire se rend à Québec relever de nouveaux défis pour la Fondation de Lauberivière.
«Je vois ça comme un avancement pour moi», confie Gino Yanire, qui agira à titre de directeur de campagne pour cette imposante fondation créée en 1981, grâce à une mise de fond avancée par une quarantaine de communautés religieuses et par l’Archevêché de Québec. En plus de ses fonctions de directeur général à l’Entraide bénévole, Gino Yanire était en charge du Centre d’action bénévole de la région et assumait la présidence de la Table des aînés de la MRC des Pays-d’en-Haut. Bien connu pour ses entrées dans le monde politique et communautaire, M. Yanire excellait dans les levées de fonds. L’an dernier, lors de la 3e édition du Challenge des célébrités, son organisme avait réussi à amasser 22 000 $ en l’espace d’une journée. À elle seule, la Financière Sun Life avait souscrit pour près de la moitié avant même la tenue de l’événement. En 2005, Ressources humaines et développement social Canada a subventionné un camp de répit Alzheimer à raison de 13 000$, alors que la Société Alzheimer elle-même recevait 3 000$ de moins. L’an dernier, les organismes communautaires de la région avaient soulevé un tollé quand le conseil d’adminis­tration du CSSS avait préféré la nomination de la directrice du Gardemander des Pays-d’en-Haut, Catherine Landry-LaRue plutôt que celle de M. Yanire.

Jeu de chaises

Dès novembre, le conseil d’administration aurait été informé de la décision de leur directeur général. Durant la même période, le poste d’agente administrative a été aboli. En décembre, Lucie Arcand, coordonnatrice des bénévoles, a quitté pour L’Échelon des Pays-d’en-Haut. La semaine prochaine, c’est l’ancien chef administratif des programmes du CSSS des Pays-d’en-Haut, Pierre Bertrand, qui prendra sa relève.

Gino Yanire a vite balayé du revers de la main les rumeurs voulant que cinq des neuf administrateurs en poste claquent la porte de l’Entraide sous prétexte d’un déficit financier de 50 000$. «Cinq personnes sont appelées à quitter parce qu’elles sont en fin de mandat mais il n’y a pas de crise, affirme M. Yanire. Au contraire, ça va très bien.» Le directeur général tempère aussitôt en affirmant que son organisme souffre de sous-financement. L’aide de 230 000$ de l’Agence de santé ne suffit qu’à combler le tiers du budget de 600 000$ de l’Entraide bénévole, prétend-il. «Les bingos rapportent moins que prévu. Notre souper bénéfice de samedi va nous amener de 8 000 à 10 000$, ce devrait nous permettre de bien finir notre année financière.»

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