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Louise Harel s’adresse aux femmes des Laurentides

Par nathalie-deraspe

Après le succès remporté lors de sa visite en 2005, la députée d’Hochelaga-Maisonneuve était à nouveau invitée à prendre la parole devant un groupe de femmes, lors du 7e souper annuel de la conjointe du député de Bertrand, Rachel Cousineau, qui a eu lieu mardi à l’École hôtelière des Laurentides.

Dans son allocution, la porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de services sociaux, d’aînés en perte d’autonomie et de condition féminine, a dressé sommairement le parcours des femmes en politique depuis un siècle. Louise Harel a profité de sa tribune pour saluer celles qui, contre vents et marées, s’impliquent comme administratrices scolaires, municipales ou qui accompagnent des élus dans la région.

Cette native de Sainte-Thérèse-de-Blainville a rappelé qu’il aura fallu attendre jusqu’en 1976, date d’entrée au pouvoir du parti Québécois, pour voir apparaître plusieurs femmes au gouvernement. Claire Kirkland a siégé seule de 1961 à 1972 et Lise Bacon lui a emboîté le pas de 1973 à 1976. Cinq ans plus tard, l’Assemblée nationale comptait 8 femmes au pouvoir. «Mais il n’y a rien d’acquis. Au printemps dernier, on est passé pour la première fois depuis 76 d’une quarantaine de députées à 33», a souligné Louise Harel, aux 125 femmes venues l’écouter.

L’avocate a toutefois rappelé que la solidarité des femmes parlementaires a toujours eu préséance sur la ligne de parti. Cela aura permis l’adoption de plusieurs projets de loi importants, dont ceux sur les sages-femmes, l’assurance-parentale et celui du partage familial, adopté par la députée Harel.
«Le chemin parcouru est important, mais chaque génération doit passer le flambeau à la suivante. Désormais, il faut aller du côté des droits économiques et sociaux des femmes.» Pour la suite des choses, Louise Harel appuie la position du Conseil du statut de la Femme, qui propose qu’à l’avenir, chaque parti qui comptera au moins 35% d’élues puisse bénéficier de financement accru. Et pour souligner la mesure de l’engagement des femmes en politique, Mme Harel a indiqué: «Waitress ou ministre, on s’occupe toujours des bottes d’hiver des enfants.»

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