(Photo : France Poirier)

Négociations : « On veut des conditions salariales pour être attractifs »

Par France Poirier

Sous le thème « Attention à vos enfants, c’est peut-être le vôtre qui sera privé de services professionnels », les membres du SPPÉLL se sont rassemblés devant le bureau de circonscription du député caquiste Youri Chassin, mercredi matin.

Selon Josée Yale, présidente du Syndicat des professionnel-les de l’éducation Laurentides Lanaudière (SPPÉLL-CSQ), il est difficile d’embaucher et de garder des professionnels dans le milieu scolaire. « L’écart salariale entre le public et le privé est trop grand. Le gouvernement doit offrir des salaires compétitifs sinon les professionnels ne viendront pas travailler en milieu scolaire. »

Andrée Marcotte, déléguée pour l’Unité des Laurentides; Martine Gingras, déléguée pour l’Unité Rivière-du-Nord et Josée Yale, présidente du syndicat.

Simultanément leurs collègues professionnel·les de partout au Québec posaient le même geste. Cette action de visibilité avait pour but de mettre l’accent sur le problème grandissant de la pénurie de personnel en éducation. « Cette situation affecte grandement les élèves de tout le Québec, particulièrement les élèves en difficulté. Les parents qui en ont les moyens se tournent vers le privé pour obtenir des services, mais pour les autres, c’est différent. On veut des conditions salariales pour être attractifs », ajoute madame Yale.

Au Québec, selon les derniers chiffres provenant du ministère, plus de 180 postes de psychologues, 176 postes d’orthophonistes et 192 postes de psychoétucateur·trices sont vacants actuellement.

La FPPE-CSQ estime de son côté que ce sont plus de 1000 postes professionnels en services directs, en services pédagogiques et en services administratifs qui demeurent à combler à l’heure actuelle, du jamais vu depuis la création du système d’éducation publique.

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