Nouveau responsable des services médicaux au CSSS des Pays-d’en-Haut

Par cynthia-cloutier-marenger

Priorité aux soins de première ligne

Par Cynthia Cloutier Marenger – Le 23 octobre dernier, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Pays-d’en-Haut

annonçait la nomination de son nouveau directeur des services professionnels, le Dr Robert Daignault. Spécialisé dans l’organisation des services médicaux des CSSS, il a pour objectif prioritaire le développement des soins de première ligne sur le territoire.

Originaire de Montréal, mais ayant passé la majorité de sa carrière dans le Bas-Saint-Laurent, le Dr Daignault connaît la MRC des Pays-d’en-Haut pour avoir été villégiateur à Sainte-Adèle depuis son enfance. Fort d’une expérience de trente ans en gestion de la santé et des services sociaux, il se montre enthousiasmé par les «grands défis» qui l’attendent sur le territoire.

Importance des soins primaires

Dans la continuité de sa prédécesseure, la Dre Chantal Valois, et des objectifs du plan stratégique 2011-2015 du CSSS des Pays-d’en-Haut, le Dr Daignault entend renforcer les soins de première ligne, aussi couramment appelés «soins primaires», qui représentent selon lui la «clé essentielle» d’un système de santé efficace.

En quoi les soins de première ligne consistent-ils? Ce sont tous les services médicaux qui forment la porte d’entrée dans le système de santé et qui sont

offerts près d’où la population vit et

travaille. Ces soins sont le plus souvent dispensés par le médecin de famille, qui au besoin dirige le patient vers des services secondaires (hôpitaux, médecins spécialistes, etc.).

Il peut aussi s’agir de prévention dans les écoles (nutrition, activité physique, hygiène dentaire, etc.), de vaccination, de soins à domicile et même de consultations auprès d’infirmières et de pharmaciens. Leur coordination vise notamment à éviter l’engorgement des urgences, où 70% des usagers n’ont pas de raison impérative de se trouver. 

Le Dr Daignault rappelle également que des soins primaires efficaces sont le gage d’une communauté en bonne forme

physique et sociale, mais aussi économique. Pour quelle raison? Parce qu’une population en santé, au contraire d’une population malade ou affligée de multiples dépendances par exemple, sera plus productive et participera au développement de la société.

Grandes orientations

Dans la perspective d’améliorer les soins de première ligne, le Dr Daignault entreprendra en premier lieu l’optimisation des partenariats entre le CSSS et les cliniques médicales du territoire. Son but sera d’ainsi faciliter le travail des médecins et des autres intervenants du réseau en améliorant les corridors de service, c’est-à-dire les liens entre les différents établissements de santé.

Une façon d’y arriver serait par exemple d’accélérer l’informatisation du dossier médical des patients. Un deuxième groupe de médecine familiale pourrait aussi être mis sur pied dans la MRC, de façon à ce que les patients aient plus facilement accès à leur médecin de famille, qui connaît leur condition globale.

Se voulant un facilitateur pour les intervenants et les bénéficiaires, le Dr Daignault insiste néanmoins sur son rôle de partenaire. «Il nous importe beaucoup, précise-t-il, que les médecins n’interprètent pas nos orientations comme une prise en charge.»

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