On tourne dans les Laurentides!

Par Éric-Olivier Dallard

Le projet de revitalisation du centre-ville adélois ne compte pas que des citoyens opposés à sa réalisation. Jean-Pierre Pariseau, conseiller du district numéro 2, a aussi exprimé sa dissidence lors du dernier conseil municipal.

C’est lors de l’assemblée municipale du 21 juillet dernier, alors que l’on adoptait un avis de motion pour un règlement d’emprunt visant à acquérir des immeubles dans le cadre de ce projet que le conseiller Pariseau a tenu à manifester clairement sont désaccord. Position qu’il a précisée en entrevue: «Il y a trop peu d’information sur ce dossier à l’heure actuelle. Ça ne m’intéresse pas de donner un mandat en blanc. La Ville a d’autres défis d’importances à relever que celui de l’Îlot Grignon. Nous savons que nous devons mettre à niveau notre réseau d’aqueduc et d’égouts, les infrastructures de voiries sont très désuètes, nous avons d’autres chats à fouetter, sans compter le fameux canard boiteux qu’est La Rolland. Les citoyens en ont assez de payer. Je pense que pour le moment nous n’avons pas les moyens d’aller de l’avant avec le projet de l’Îlot Grignon.» Les propos du conseiller Pariseau remettent sur la sellette la question qui brûle les lèvres de bon nombre d’observateurs: la revitalisation du centre-ville répond-elle à une demande? Ce à quoi répond le conseiller:«Le projet de l’Îlot Grignon est un désir cher à certains élus. Pour ma part, j’estime que ce projet n’est d’aucune façon une priorité pour la municipalité. Nous avons déjà un centre commercial à moitié rempli. Il y a un nombre considérable d’espaces commerciaux inoccupés à Sainte-Adèle. Nous sommes loin de manquer d’espaces pour assurer notre vitalité commerciale. Les commerçants sont aussi des contribuables et doivent voir d’un mauvais œil la compétition directe exercée par la ville dans ce projet. Ce n’est pas le rôle de la Ville que d’être promoteur immobilier.» Selon le conseiller du district numéro 2, la situation financière de la Ville impose la plus grande prudence: «Nous ne sommes pas dans la bonne période économique pour réaliser un tel projet.

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