Où chiller dans la Vallée?
Par Félix Côté
Pour plusieurs skieurs et planchistes, la pratique d’un sport de glisse en centre alpin ne se fait pas sans se démarquer en matière de mode, ni sans dénicher un endroit pour célébrer l’après-ski en bonne compagnie, autour d’un bon repas, un verre à la main, et peut-être même pour danser. En matière de boutiques spécialisées, de restos et d’endroits branchés, la région dispose de son lot d’endroits susceptibles de charmer les jeunes, et ceux qui le sont un peu moins.
La mode «St-So»
Quelles sont les tendances pour les ados de la région? «Des souliers Vans, une chemise de bucheron, une tuque et des pantalons amples de couleur beige », lance Hugo Globensky de Blainville. Pour Naomie Brosseau de L’Estérel, cette année la tendance est plutôt «baggy», et les manteaux doivent être assez longs.
Jeannie Gauthier de Sainte-Adèle spécifie quant à elle l’importance pour les skieurs de porter un casque sans palette, et inversement, avec palette pour les planchistes. De son côté, Simon Reneaud de Boisbriand ne jure que par de très petits bâtons de ski.
À Saint-Sauveur, les deux «boardshop» Axis et Performance se partagent une bonne part du marché du freeski et de la planche à neige, et leur inventaire est fortement teinté des modes qui séduisent les riders.
Peut-on dire qu’il y a une mode, voire un code vestimentaire propre aux jeunes de la région? «Pas vraiment, répond Jason McLean, copropriétaires de la boutique Performance à Saint-Sauveur. C’est sûr que là où il y a des montagnes de ski, il y a des skieurs et des planchistes qui s’habillent selon ce style particulier.»
Et ce style en question évolue parallèlement à celui propre à la culture du surf. «Nos modes vestimentaires sont dérivées des modes entourant le surf. Donc quand cette mode évolue, inévitablement, ce que nous tenons en magasin évolue,» explique Jason.
Alain Bellefleur, conseiller spécialiste chez Axis, explique que les modes entourant le ski et les sports de planche évoluent très rapidement et touchent un très grand nombre de personnes, principalement à cause d’Internet. De plus, il s’agit d’un phénomène très cyclique. «Il y a une dizaine d’années, c’était les couleurs foncées, puis les couleurs fluo il y a cinq ans. Aujourd’hui, le fluo n’est plus la mode, et le foncé est de retour.»
Où sortir près du Shakedown?
Quelques coins cool mentionnés par des jeunes du coin.
Obodum Saint-Sauveur et Saint-Jérôme
«Les déjeuners sont faits pour ceux qui ont un bon appétit.»
– Marianne Carpentier de Saint-Jérôme.
Chalet Grec
«De bons plats grecs traditionnels!»
– Ariane Léonard de Saint-Sauveur.
Pacini à Saint-Jérôme
«Il y a un bar à pain à volonté!»
– Roxanne Lachapelle de Saint-Sauveur.
Chantal & Tony Bistro à Vino
«La cuisine italienne est pas mal du tout.»
– Maxime Marchand de Saint-Sauveur.
Les Têtes de Cochons à Sainte-Adèle
«Pour la bonne bouffe du Québec.»
– François Couture de Sainte-Adèle.
Chez les skieurs et planchistes en âge de boire de l’alcool, les avis divergent, mais tous apprécient particulièrement Saint-Sauveur pour son aspect décontracté, où il est possible de boire un verre chaussé de ses bottes de ski.
Jason McLean, copropriétaire de la boutique Performance, y va de ces quelques recommandations: «À Saint-Sauveur, il y a beaucoup d’endroits avec leurs spécialités propres, c’est dur de choisir. Pour une bonne pizza, il y a Pizza Saint-Sauveur, sinon le Gusto tout près du Axis où les sandwichs sont très santés. Mais pour quelqu’un qui désire à la fois manger et boire un verre sans nécessairement enlever ses bottes de ski, je recommande le pub Ye Old Orchard. L’ambiance y est vraiment décontractée.»
Alain Bellefleur, caméraman au Shakedown et employé chez Axis, recommande pour sa part le Marabou, le pub Ye Old Orchard ainsi que le Lounge. «Ce sont trois endroits qui ont su conserver le cachet de Saint-Sauveur, et qui ont tous trois leurs ambiances propres: ambiance de party au Marabou, ambiance de pub au Ye Old Orchard et ambiance urbaine au Lounge.»
Sinon, pour un déjeuner en bonne compagnie, Alain Bellefleur recommande le Passé Composé, où les déjeuners ont de quoi «impressionner l’être-aimé», spécifie-t-il.