Paul St-Pierre Plamondon veut refléter le renouveau

Par France Poirier

Investiture du PQ dans Prévost

Avec son épouse qui accouchera dans la prochaine semaine, Paul St-Pierre Plamondon a choisi de déménager à Sainte-Sophie dans le comté de Prévost avant même d’être le candidat officiellement choisi à l’investiture qui a lieu le 21 avril prochain.

« C’est pour ma famille et moi un signe d’engagement envers les électeurs du comté. Plusieurs comtés m’ont été proposés; nous avons choisi Prévost pour nous établir parce que nous avons de la famille et des amis dans la région. De plus, j’ai grandi dans les Laurentides », a souligné M. St-Pierre Plamondon.
Avocat de profession, c’est une première aventure en vue des élections. Même s’il avait été candidat à la chefferie, c’est une première fois qu’il se lance dans une investiture en vue d’élections. Il a été nommé conseiller spécial du chef du Parti Québécois Jean-François Lisée et a rédigé un rapport intitulé Osez repenser le PQ dans le but de relancer le parti.
C’est un peu dans cette optique qu’il tente sa chance comme futur député pour le nouveau comté. « Depuis juin dernier, j’ai fait du porte-à-porte et j’ai posé naïvement la question à savoir ce que les gens en pensent si ma femme et moi on s’établissait dans la région et que moi je travaillais pour la population comme député du Parti Québécois. La réception a été très bonne. »
Il apprécie la qualité de vie qu’offre la région ainsi que la mentalité. « Plusieurs jeunes familles choisissent les Laurentides et je considère avoir les mêmes préoccupations que les citoyens en matière de soins de santé, d’éducation, de Centres de la petite enfance, de l’engorgement de la 15. Toutes leurs préoccupations deviennent les miennes. De plus, l’environnement des Laurentides est beau et on doit préserver cette nature », a ajouté le candidat.

À la rencontre des gens

« Depuis le mois de juin, je parcours le comté de Prévost et je vais vers les gens, je les rencontre, je suis en faveur d’une politique démocrate à la René Lévesque qui était près des gens. Je pense que la politique a changé à la fin des années 90 et 2000, où la communication était très contrôlée avec peu de contenu. Contrairement à ce que mes grands-parents ont connu où les politiciens expliquaient leurs projets », soutient M. St-Pierre Plamondon.

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