Réouverture du Centre communautaire Jean-Baptiste Rolland
Le vendredi 25 septembre dernier, avait lieu la réouverture officielle du Centre communautaire Jean-Baptiste Rolland à Sainte-Adèle, après d’importantes rénovations réalisées à l’été et l’automne 2019.
Nadine Brière, mairesse de la Ville de Sainte-Adèle, était présente pour expliquer l’importance de ce bâtiment pour la Ville qui a par ailleurs fait l’objet d’une subvention de 390 000$ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. « C’est le point de rencontre de nos aînés, de nos jeunes, de nos familles et de nos organismes. C’est un lieu de partage, d’échanges, d’apprentissage, d’entraide et de soutien pour toute notre population », a-t-elle souligné.
Projet subventionné à 60%, ce sont plusieurs correctifs qui ont été apportés à la structure, des mises aux normes et des améliorations locatives. La façade et les espaces intérieurs ont été bonifiés afin de rendre le lieu de rencontre plus accueillant, plus chaleureux et mieux adapté aux besoins des utilisateurs.
Hommage à une grande bénévole
L’évènement a été marqué par l’hommage touchant de Madame Cécile Paradis, bénévole dans la Ville depuis plus de 40 ans et membre fondatrice de l’organisme Entraide Bénévole des Pays-d’en-Haut. Elle a reçu la médaille du souverain pour les bénévoles, décernée par la Gouverneure générale du Canada, et a appris que la salle Cécile Paradis sera nommée en son honneur. « Aujourd’hui, c’est vraiment une vague de bonheur que je reçois. Ça fait tellement plaisir de recevoir ça, même si au fond ce n’est pas nécessaire d’être récompensée. Je me lève le matin avec le goût d’aider quelqu’un et pour moi le bénévolat, c’est une vocation », souligne Mme Paradis avec le sourire au visage.
Une part de sa vie
La bénévole a au fil des années joué un rôle important dans la ville, notamment par son implication à l’Entraide Bénévole des Pays-d’en-Haut qu’elle a créé avec une amie 1980. « Nous avions constaté qu’il y avait beaucoup de besoins pour les plus démnis, les personnes âgées dans notre MRC. Les gens étaient loin et il n’y avait pas de médecins dans le village. C’est certain qu’il y a eu des moments plus difficiles que d’autres, mais nous avons eu tellement d’amour et c’est ce qui nous a aidé à aller jusqu’au bout », raconte-t-elle. Pour elle, la pandémie et le confinement ont été difficile et ce qui lui manqué le plus, c’est son bénévolat et toutes les personnes qui l’accompagnent, nous raconte-t-elle. « Je m’ennuyais particulièrement du contact avec les gens qui sont à la charge de l’Entraide bénévole, nous sommes comme une grande famille. »
Parmi les activités auxquelles Mme Paradis a participé, on y trouve notamment la popote roulante qui procure aux personnes en perte d’autonomie des repas chauds à domicile, ou encore le service Santé amicale qui existe maintenant depuis 38 ans. Implanté à Mont Rolland au départ, ce service permettait aux gens de venir prendre leur pression artérielle en prenant un café et des biscuits, ou en discutant simplement.
À la même occasion, Élise Lamarche, directrice générale du Carrefour Jeunesse-Emploi (CJE), a présenté la murale qui a été réalisée par des jeunes du CJE et qui est exposée à l’entrée du centre au-dessus des escaliers. Tout au long du processus de création, les jeunes ont été accompagnés et supervisés par l’artiste multidisciplinaire madame Nathalie Morel.
La murale intitulée Passion sauvage représente une jungle originale où les animaux tentent de se réapproprier leur territoire. La coexistence entre les animaux et les êtres humains en ces temps de pandémie était une source d’inspiration pour les jeunes artistes créateurs de cette œuvre et un thème qui leur tenait à cœur.