Statistique Canada mène une enquête sur l’état de santé de la population des Laurentides
Dans le cadre de l’Enquête sur la santé des collectivités canadiennes (ESCC), Statistique Canada s’intéresse à la santé. Tous les deux mois, dans la région des Laurentides, près de 500 personnes différentes sont interviewées (375 personnes sont contactées par téléphone et près de 100 autres reçoivent la visite d’un interviewer de Statistique Canada)
De l’information utile aux décideurs
de la santé au sein des collectivités
L’information recueillie permet de fournir des renseignements pertinents aux décideurs des services locaux de santé. Ces derniers, en ayant des données récentes sur l’état de santé de la population qu’ils desservent, sont en mesure de mieux cibler les programmes et services offerts à la population.
L’ESCC est menée sur une base continue par Statistique Canada. Un cycle général est actuellement en cours pour les années 2007 et 2008. Les participants répondent à des questions portant, notamment, sur l’utilisation des soins de santé, l’usage du tabac et l’exposition à la fumée secondaire, l’état général de santé physique et mental ainsi que sur les problèmes de santé chroniques.
À propos de l’ESCC
L’ESCC a été conçue suite à l‘initiative du Carnet de route (lancée en 1999) qui proposait une vision nationale et un plan d’action visant à moderniser le système d’information sur la santé au Canada, en collaboration avec l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et Santé Canada.
Consultation de praticiens en médecine
traditionnelle et non traditionnelle
et accès aux soins de santé
Comment va la santé? En 2005, un habitant sur quatre de la Région des Laurentides n’avait pas de médecin de famille. Ce taux est plus élevé que la moyenne canadienne (14 %) mais comparable au taux provincial (25 %). En 2005, le taux de consultation d’un médecin de famille (73 %) était inférieur au taux national (80 %), mais identique à la moyenne provinciale. La proportion d’habitants de la Région des Laurentides ayant consulté un praticien en médecine non-traditionnelle (tel qu’ un acuponcteur, un homéopathe ou un massothérapeute) est passée de 16 % en 2003 à 20 % en 2005, dépassant le taux provincial (15 %) et la moyenne nationale (14 %).