Tournée des maires pour l’adéquiste Charron

Par Journal Accès

Action démocratique du Québec

Se faisant plutôt discret, le candidat adéquiste Sylvain Charron tente de mener une campagne sans anicroche, se contentant pour l’instant de limiter ses visites aux maires de la région et à quelques porte à porte.

Impliqué depuis un an au sein de l’ADQ, Sylvain Charron fait une campagne modeste et espère demeurer loin des polémiques soulevées à l’égard de son parti. En bon soldat, l’adéquiste défend son chef, y compris les bourdes de son collègue Jean-François Plante, dont les Libéraux exigeaient la démission pour ses propos misogynes qui ont fait rager Québec solidaire. «Toute campagne a ses dérapages», a-t-il lancé timidement.

Davantage porté vers les valeurs libérales, le candidat de Sainte-Anne-des-Lacs admet tout de même que «l’option des péquistes n’est pas méchante en soi, c’est la façon qui n’est pas la bonne. La séparation aujourd’hui, c’est mettre la charrue devant les bœufs», estime M. Charron, qui a affirmé du coup que son chef n’a jamais été séparatiste.

Considérant que le dossier de radiothérapie a glissé vers Laval parce que c’est un château fort des Libéraux», Sylvain Charron promet, s’il est élu, qu’il fera la cabale pour obtenir des services en santé dans la région. «On ne règle rien à injecter des nouvelles sommes d’argent, estime toutefois le candidat de Bertrand, il faut voir les choses autrement et mettre de côté nos préoccupations corporatives.»

Diversifier l’économie

Défendant le fait que son parti n’ait pas ou peu de candidats-vedettes, Sylvain Charron affirme que ça ne prend que du vécu pour être député. «Ça été une de nos erreurs de la dernière élection. Ces candidats-là ont un gros ego et veulent prendre la place du chef. Cette fois, on a voulu une équipe de monsieur et madame tout-le-monde.»

Considérant que le fédéral a réduit son enveloppe budgétaire et coupé en matière de santé au niveau du Québec, l’aspirant député souhaite davantage de partenariat public-privé et estime qu’il faut investir dans les cliniques sans rendez-vous.

Sylvain Charron s’inquiète également des problèmes en éducation. Selon lui, la solution passerait entre autres par l’embauche de plus de professeurs masculins. Ce fiscaliste de formation serait même prêt à envisager qu’on isole les garçons des filles, une mesure qui récolterait des fruits aux États-Unis et dans l’ouest du pays.

Au point de vue du développement économique, M. Charron croit qu’il faudra diversifier d’autres types d’emploi que ceux compris dans le secteur récréo-touristique. L’adéquiste souhaite également plus d’autonomie et d’argent pour les régions et compte à ce titre, travailler à abolir les conseils d’agglomération.
«Notre région est particulière, estime Sylvain Charron. Nous avons les deux extrêmes, les jeunes familles et les personnes âgées. Il faut donc travailler autant en éducation qu’en santé.»

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