(Photo : Archives)
Certaines formations sont offertes à l’École hôtelière des Laurentides.
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Apprendre en étant rémunéré

Par France Poirier

Suivre une formation à l’école tout en étant rémunéré dans une entreprise, c’est possible dans différents programmes des Centres de services scolaires des Laurentides et de Rivière-du-Nord.

Ainsi, au Centre de services scolaire des Laurentides, on propose le Programme d’acquisition de compétences en entreprise (PACE) en partenariat avec la Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle et celle du Grand Mont-Tremblant.

Basé sur l’alternance travail-études avec une rémunération à 100 %, PACE a été créé en 2017-2018 dans la région de Mont-Tremblant. Cet automne on offrait des diplômes d’études professionnelles (DEP) dans les domaines suivants :

Cuisine (MRC Laurentides et MRC des Pays-d’en-Haut) 

Boucherie (MRC des Pays-d’en-Haut) 

Réception en hôtellerie (MRC des Laurentides) 

Vente-conseil (MRC des Laurentides) 

Réalisation d’aménagements paysagers (MRC des Laurentides et Pays-d’en-Haut)

La grande région des Laurentides est reconnue comme la destination établie la plus fréquentée, grâce à une industrie touristique importante et une réputation qui n’est plus à faire. Il faut savoir que plus de 25 % des emplois sur le territoire de la MRC des Laurentides et de la MRC des Pays-d’en-Haut sont liés à l’industrie touristique.

« Il importait de répondre à une pénurie d’emplois dans le secteur économique touristique et c’est la raison pour laquelle les partenaires locaux se sont ralliés pour offrir un nouveau type de formation adaptée à l’industrie touristique, moteur économique principal de notre région », mentionne Sonya Ethier, directrice générale de la Chambre de commerce et de tourisme de Sainte-Adèle.

CEP Saint-Jérôme

Au Centre d’études professionnelles de Saint-Jérôme, les trois programmes offerts en alternance travail-études sont : Conseil et vente de pièces d’équipement motorisé (DEP 1095 heures), Soudage montage (DEP 1800 heures) et Usinage (DEP 1800 heures). « Il y a de fortes possibilités que d’autres formations soient offertes dans cette formule soit en Carrosserie et en Mécanique automobile », nous confie Joany Ferland, agente de développe-ment Service aux entreprises du Centre des services scolaire de la Rivière-du-Nord.

« Ces programmes ne sont pas nouveaux, on en a fait avant la pandémie. Ce qui est nouveau c’est la rémunération qui est passée de 15 $ à 25 $ l’heure pour un montant total de 25 000 $ par étudiant maximum. Ça contribue à contrer la pénurie de main-d’œuvre et on aide les entreprises au recrutement », explique au Journal Yanie Villeneuve, agente de développement au Centre d’études professionnelles (CEP) de Saint-Jérôme.

Les étudiants ont une formation sur mesure pour les entreprises. Ils sont 60 % du temps à l’école et 40 % en entreprise. 

Une solution gagnante

« L’apprentissage en milieu de travail, c’est gagnant pour tous. On aide les entreprises à trouver du personnel et l’étudiant devient rapidement productif. Durant le 1er bloc, les participants sont surtout en apprentissage. L’élève arrive en classe. On le forme chez nous et dès le 2e bloc, il est productif. Lorsqu’il est en classe, il est sous notre responsabilité et lorsqu’il est au travail. c’est un employé qui est rémunéré par l’employeur », ajoute Mme Villeneuve.

Les programmes en alternance travail-études sont une belle façon de prévoir la relève. « Le taux de placement est très bon. Les entreprises sont au rendez-vous. On travaille fort pour recruter les élèves », conclut Mme Villeneuve.

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