Les Pays-d’en-Haut « pour se ressourcer »
Par Rédaction
Contenu réalisé en collaboration avec la MRC des Pays-d’en-Haut
Avec un accès direct à la nature, une culture bouillonnante et une communauté dynamique, les Pays-d’en-Haut sont « une belle place pour se ressourcer. Avec le plein air, c’est bon pour la santé physique et mentale », souligne le préfet de la MRC, André Genest. Entrevue.
La richesse des sentiers
Selon M. Genest, les Pays-d’en-Haut se démarquent d’abord par leur offre incomparable en matière de plein air. « Je pense que c’est tout le réseau de sentiers qu’on a, et l’accès à la forêt. Je regarde les parcs linéaires du P’tit Train du Nord et du Corridor aérobique. C’est vraiment ça qui est le plus attractif. »
En attirant touristes et résidents, le plein air crée également une économie dynamique de services, qui complète le charme de la MRC. « Il y a aussi toute la restauration qui est disponible, si on regarde un village comme Saint-Sauveur. Il ne faut pas oublier non plus tous les spas. Et tout le ski l’hiver ! », énumère le préfet. Ainsi, les Pays-d’en-Haut offrent autant de l’aventure et du divertissement que du confort et de la détente.
Cependant, tout cela n’est possible que grâce à cette richesse collective : le vaste réseau de sentiers qui sillonne le territoire et ses forêts. M. Genest donne l’exemple de Morin-Heights, qui se présente comme la capitale du ski de fond. « C’est ce qui fait que les gens s’installent là. Ils demandent des plus grands terrains, mais ce n’est pas long que tu as fait le tour de ton terrain ! Il faut que les gens aient accès à des grands espaces publics et au réseau de sentiers. On continue de le développer et on essaie de le pérenniser le plus possible », souligne le préfet.
M. Genest rêve d’une nature encore plus accessible, puisque ses attraits méritent d’être appréciés par tous les résidents. « J’ai un lac chez moi. Ce matin à 5 h, j’étais dans le lac. Le truc, c’est d’y aller tôt le matin ou tard le soir, parce que c’est plus paisible. Alors tu écoutes les huards, tu entends tous les sons. Et les odeurs ! Surtout quand il a plu, tu marches et ça sent si bon… », confie le préfet.
Une culture à partager
La culture occupe également une place privilégiée dans les Pays-d’en-Haut, souligne M. Genest. Là aussi, il rêve de voir la créativité locale encore plus accessible et diffusée qu’elle ne l’est déjà. « On a bâti un centre sportif, mais j’espère qu’on aura aussi un centre culturel. » À titre d’exemple, il mentionne la salle de spectacle qui se prépare à Saint-Sauveur, en partenariat avec le Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS). « Ça pourra être un lieu avec de belles possibilités d’exposition. »
Les nouveaux résidents, en particulier les retraités, recherchent cette effervescence artistique, mais ils ont aussi une curiosité pour l’histoire de la région, selon le préfet. Cela renforce le sentiment d’appartenance à la communauté, en plus de créer des liens intergénérationnels. M. Genest se réjouit d’ailleurs de voir le Musée du ski des Laurentides rouvrir à son nouvel emplacement. Il nomme aussi les BaladoDécouvertes : des circuits patrimoniaux et culturels pour découvrir sa municipalité, son histoire et ses attraits. « Les gens aiment ça ! »
Accueillir tout le monde
Par contre, les Pays-d’en-Haut sont un peu victimes de leur popularité, depuis quelques années, reconnaît M. Genest. « Je n’aime pas dire que c’est un problème. Je trouve que c’est un beau défi. […] D’ici 50 ans, j’aimerais qu’on soit comme Vienne en Autriche », rêve-t-il.
Là-bas, plus de la moitié des logements sont sociaux. Développés grâce à des partenariats entre organismes et institutions publiques, ils permettent de se loger de manière abordable, en plus d’encourager la mixité sociale et économique. « Comme ça, on réussirait à garder des loyers abordables, pour que plus de gens viennent s’installer ici », continue le préfet.
Et pas besoin de créer de grandes tours pour rendre le logement accessible, assure-t-il. Cela peut commencer par de petits projets. Par exemple, plusieurs municipalités de la MRC évaluent d’autoriser les unités d’habitation accessoires (UHA), permettant une densification douce de certains quartiers. Cela favoriserait l’entraide, rêve le préfet. « Recevoir les travailleurs et les familles, tout en gardant nos aînés : ça, c’est la priorité selon moi. »
Une politique dynamique
La communauté des Pays-d’en-Haut est déjà impliquée et mobilisée, que ce soit pour soutenir ses voisins, animer sa vie de quartier ou participer aux décisions politiques. Mais le préfet rêve, là aussi, d’un plus grand accès et d’une meilleure représentation de la population. Pour cela, il faut changer la composition des conseils et des élus, propose M. Genest.
« D’abord, je mettrais un tiers de mineurs. Je siège au conseil d’établissement de l’école A.-N.-Morin. Il y a des jeunes qui ont de belles idées et qui sont très articulés, en 4e et 5e secondaire. Ils sont brillants. Ensuite, je mettrais un tiers de travailleurs et de gens avec une famille. Enfin, il y aurait un tiers de sages. »