Une toile d'Anne Berberi. Courtoisie

Anne Berberi : Transmettre la beauté

Par Rédaction

Par Joëlle Currat

L’aquarelliste voue une affection particulière à sa région, les Laurentides. Sa joie d’y résider se transpose sur ses toiles colorées, lumineuses, presque animées. Une façon pour elle de rendre hommage à la beauté du territoire et de témoigner de la vie de ses habitants.

Une exposition à la bibliothèque Claude-Henri-Grignon de Sainte-Adèle présente actuellement une sélection d’œuvres de la peintre Anne Berberi sous le titre Mon pays, c’est la neige. Dans cette exposition, l’artiste a regroupé quelques-unes de ses toiles montrant des paysages hivernaux : des sentiers immaculés, des lacs gelés, des rues enneigées avec parfois la présence d’amateurs de sport d’hiver. Autant de scènes et de tableaux où l’on reconnaît des endroits familiers dont s’est inspirée l’aquarelliste.

Aimer la neige

Anne Berberi se trouve privilégiée d’habiter dans une région où il y a encore beaucoup de chutes de neige. « Cette particularité climatique influence depuis toujours notre mode de vie, dit-elle. La neige est un des éléments qui définit notre identité. Même si elle est moins abondante depuis quelques années, je voulais célébrer la neige sous divers aspects et dans différents contextes. »

Très inspirée par la beauté de la nature, la peintre confie qu’elle a ses coins favoris : le parc du Mont Loup-Garou, le parc de la Rivière Doncaster et le secteur Chantecler. Ce qui ne l’empêche pas d’aller se poser à Mont-Tremblant ou à Saint-Sauveur et de peindre ce qu’elle y voit, ce qu’elle capte. Lors de la remise des prix 2024 du Temple de la renommée du ski des Laurentides, un organisme relié au Musée du ski des Laurentides à Saint-Sauveur, l’aquarelliste a beaucoup apprécié qu’on lui ait demandé de créer des tableaux pour les offrir aux lauréates.

Un amour de toujours

Même si ses origines se trouvent plutôt du côté du Liban ou de l’Italie, cette native de Saint-Jérôme qui a grandi à Laval a toujours aimé le Nord. Très jeune, son parcours l’a amenée à travailler dans les Territoires du Nord-Ouest. Puis, elle a vécu pendant deux ans et demi avec son ex-mari à Kuujjuaq.

« Je suis fascinée par les paysages nordiques, indique-t-elle. Même quand j’habitais à Laval, je venais toujours dans les Laurentides pour faire du ski ou de la randonnée. Un de mes premiers souvenirs marquants est relié à l’escalade d’une paroi de glace à Prévost, alors que j’avais 16 ou 17 ans. »

Jusqu’au jour où elle a un coup de cœur pour une maison de Sainte-Adèle et surtout pour la vue qu’elle lui offre encore aujourd’hui sur le Lac Rond et le Chantecler. Elle décide alors de venir s’y installer avec sa famille pour de bon.

Des tableaux comme archives

Comme les toiles d’Anne Berberi s’inspirent de la réalité, des paysages des Laurentides et de la vie quotidienne de ses habitants, elles pourraient être considérées comme des œuvres-archives.

« J’ai publié un livre intitulé Sainte-Adèle en aquarelles regroupant des œuvres accompagnées de témoignages de gens d’ici justement pour conserver des traces de la vie telle qu’elle se déroule aujourd’hui, explique l’artiste-peintre. Et j’ai voulu que ces livres soient distribués un peu partout dans les commerces de Sainte-Adèle afin que les gens puissent le découvrir et s’y reconnaître. »


À mettre à l’agenda

Quoi : Exposition Mon pays, c’est la neige

Qui : L’aquarelliste Anne Berberi

Où : Bibliothèque Claude-Henri-Grignon de Sainte-Adèle

Quand : Du 7 janvier au 1er mars 2025

Site Web : anneberberiart.com

Instagram : @anne.berberi.7

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