Festival des Arts de Saint-Sauveur : Une édition qui atteint les plus hauts sommets!
Par Martine LavalPour leur 5e année à la barre du Festival des Arts de Saint-Sauveur, les directeurs artistique et général Guillaume Côté et Étienne Lavigne ont atteint des sommets! Affirmant d’année en année sa notoriété mondiale, le FASS est définitivement un événement incontournable dans le monde de la danse au Québec et au Canada.
La 28e édition du Festival fut à couper le souffle! Bien que ce fût ma 10e couverture de l’événement, je n’avais encore jamais ressenti autant de stupéfaction, soir après soir. Chaque spectacle fut une découverte époustouflante de performance grandiose.
Désirant imposer son Festival comme le rendez-vous estival incontournable des amateurs et passionnés de danse de toutes générations, je lève mon chapeau devant une mission si bien accomplie.
Femmes chorégraphes et danse autochtone
Le succès fut total dans le désir émis par Guillaume Côté de mettre à l’avant-plan les femmes chorégraphes et la danse autochtone.
Que ce soit Michelle Dorrance qui réinvente le rythme et le son de la claquette; Anne Plamondon qui se démarque par la précision et le détail de chaque mouvement; Gioconda Barbuto qui dans le respect de l’individualité de chaque danseurs trouve ce qui les rejoint; Hanna Kiel qui par la pulsion dans le rythme prouve que c’est dans l’urgence que le monde se rassemble pour revendiquer ses droits, ou Sandra Laronde qui retrace l’origine des peuples et démontre à quel point la danse identifie chacun d’eux et leur donne du pouvoir, chacune a prouvé sa pertinence au sein du monde de la danse.
Une première mondiale
Il y eut aussi l’extase devant la première mondiale de Crypto, la création de Guillaume Côté qui, autant par sa chorégraphie que par son exécution, s’est démontré au sommet de son art avec des partenaires eux-mêmes au faîte de leur passion.
L’éclat du Festival fut sans contredit Complexions Contemporary Ballet dans l’exécution d’un programme de danse et de musique inoubliable passant de Bach à Bowie avec verve et génie.
Le Grand Chapiteau s’est ce soir-là gonflé au max d’un dynamisme que les spectateurs ne sont pas prêts d’oublier. Éblouis par les exploits physiques des danseurs et danseuses, par leur beauté, leur force corporelle et leur interprétation énergique, la venue de la compagnie la plus en demande dans le monde actuellement fut un grand privilège auquel assister.
Comme à la danse se marie la musique, l’association fut honorée par les concerts des Violons du Roy et de l’Orchestre Métropolitain, dans la splendeur de leurs harmonies.
Salle comble tous les soirs, discussions après spectacle avec les artistes largement fréquentées, la reconnaissance du Festival des Arts de Saint-Sauveur est unanime!
Il est LE plus grand festival de danse estival au pays! La barre est haute pour la 29e édition, mais le défi appartient à celui qui d’un projet à l’autre se surpasse.
Merci pour tant de beauté et de prestige dans la Vallée!
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