L’équilibre entre le tennis, le badminton et le ping-pong
Se trouvant au carrefour entre le tennis, le badminton et le ping-pong, le pickleball gagne en popularité au Québec, et partout dans le monde. D’ailleurs, Laval a accueilli le Championnat de pickleball les 30 et 31 juillet derniers. Il jouit actuellement d’une très forte croissance au Canada, notamment chez les jeunes de 18 à 35 ans.
La petite histoire du pickleball
Le pickleball a été inventé en 1965 aux États-Unis, par le sénateur Joël Pritchard et deux amis. De retour d’une partie de golf, ces derniers retrouvent leurs familles, assises à ne rien faire. Ils cherchent alors un moyen de les divertir. Le sénateur et ses amis utilisent un vieux terrain de badminton et quelques pièces d’équipement incomplet pour s’en servir. Pendant les semaines suivantes, ils inventent quelques règlements, fabriquent des raquettes de bois et parlent de leur nouvelle trouvaille à leur entourage.
C’est quelques années plus tard, au début des années 70, que ce sport commence à être connu. En 1972, une organisation est créée, puis en 1976, les premiers tournois sont joués. Le nom « Pickleball » serait inspiré du chien de Joël Pritchard, Pickle, à qui on demandait d’aller chercher la balle lorsqu’elle tombait trop loin.
Comment jouer?
Le pickleball se joue au-dessus d’un filet de tennis avec des raquettes et des balles de plastique. Les dimensions du terrain sont les mêmes que celles d’un terrain de badminton et la prise de raquette ressemble à celle au ping-pong. Il est possible de jouer en double, en double-mixte ou en simple. C’est un sport de rapidité et de réflexe.
Il est facile à jouer, et peut donc s’adresser à la fois aux familles et aux grands compétiteurs. Les raquettes sont légères et leur maniement est simple. Les prises en main peuvent varier d’un joueur à un autre.
Il existe une zone de non-volée et il faut attendre un rebond à l’intérieur de la surface avant de pouvoir jouer. Ces règles font de ce sport un jeu axé sur la tactique. Le service se fait à la cuillère, c’est-à-dire que la balle est frappée sous la hanche.
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Où jouer dans les Laurentides?
Sainte-Adèle : 5 terrains dans le parc Claude-Cardinal
Sainte-Sauveur : 4 terrains situés à l’arrière du chalet Pauline-Vanier
Piedmont : Terrains au Complexe Eco-Sports
Morin-Heights : Terrains au parc Basler
Prévost : Terrains au parc Léon-Arcand
Saint-Jérôme : 6 terrains au parc Optimiste Saint-Antoine