Maxime Michaud participera aux Gants de bronze à Québec
Par Luc Robert
Le combattant multidisciplinaire Maxime Michaud, du club La Station de Saint-Adèle, remontera entre les câbles du 10 au 12 décembre à Québec, lors de la présentation des championnats amateurs des Gants de bronze.
« Maxime a surtout fait des arts martiaux mixtes (3 combats) à date, mais il s’était bien débrouillé à son seul combat olympique en carrière. Il ne s’est pas fait mal, au contraire. Les Gants de bronzes sont réservés aux pugilistes qui ont moins de cinq combats amateurs à leur fiche à vie. Je crois en ses possibilités », a analysé son entraîneur Sébastien Gauthier.
La vitesse
Âgé dans la jeune trentaine, Michaud va évoluer chez les lourds-légers (cruisers weight), dans la vieille capitale.
« Pour un boxeur de la catégorie des 190 livres, Maxime est extrêmement explosif dans l’arène. Il n’est pas le plus grand, mais je dirais qu’il se situe parmi les plus rapides de sa division. Et ce facteur fait une grande différence. En plus, son crochet de gauche est très puissant et dévastateur. En fait, Max est un faux droitier : il boxe de ce côté, mais il est un gaucher naturel. »
Sébastien Gauthier croit que le boxeur con-naîtra sa part de succès, même après une inactivité prolongée sur le ring.
« C’est comme plusieurs autres athlètes : il renoue avec l’action après presque deux ans de pause, dû à la pandémie. Mais il s’entraîne quotidiennement comme un déchaîné et c’est ça la clé : il a de l’expérience à prendre et il accepte des combats. »
Inscriptions à capacité
L’ancien champion nord-américain lève son chapeau devant l’horaire chargé de son poulain, qui parvient à garder la tête au-dessus de l’eau.
« Il est entraîneur, athlète, propriétaire du gym et étudiant en comptabilité. Ça prend de la volonté. Et notre succès au club est tel que nous regardons s’il serait possible de louer un local plus grand : nous accueillons des gens à pleine capacité, actuellement, au club La Station. Tout le monde veut se remettre au sport. On a visité des lieux potentiels, mais un endroit nous présentait un bail d’une seule année, car le local est à vendre. Max et moi voulons quelque chose de plus stable, à long terme. Mais nous sommes encore bien à Sainte-Adèle. »
Au niveau personnel, Sébastien Gauthier meuble aussi son horaire au maximum, en demeurant entraîneur, tout en conservant l’organisation de ses encans d’outils.
« C’est un choix de vie. J’aime encore la boxe et avec des gens enthousiastes comme Maxime, ça me motive. Par exemple, aujourd’hui (mardi 9 novembre), je vais faire du « sparing » avec Michael Zewski à Montréal, avant de revenir à Sainte-Adèle en après-midi, pour entraîner Marie-Pierre Houle et Maxime Michaud. Je ne suis pas encore impliqué dans le milieu pour faire des millions, mais pour développer les athlètes et partager mes connaissances. J’ai trouvé ma place, après ma retraite d’athlète. Je peux demeurer actif et suivre les tendances. J’ai toujours observé ce qui se fait ailleurs et j’améliore mon enseignement », a achevé le Jérômien d’origine.