(Photo : Bruce Buckley)
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Oppizzi connaît des hauts et des bas aux États-Unis

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Le cycliste Matteo Oppizzi, de Val-David, a fait contre mauvaise fortune bon cœur, la semaine dernière au Maryland. Il a signé d’excellentes performances avec de 9e et 17e places à Baltimore, mais son véhicule récréatif a rendu l’âme.

« Ça m’a fait du bien de finir les épreuves, spécialement parmi les 10 meilleurs. Il y avait le même plateau relevé d’athlètes mondiaux qu’à Rochester. C’était difficile de s’échapper au départ, parmi un grand nombre de coureurs. Après un premier passage au froid, nous avons été trois coureurs à creuser l’écart avec le peloton. Cela m’a guidé jusqu’à l’arrivée », a-t-il commenté.

Le grand gaillard s’est dit heureux de terminer la course, dans des conditions loin d’être maximales.

« J’ai été affecté par de grandes pluies et une accumulation de boue lors des deux courses. Heureusement, la boue ne collait pas trop. Les yeux me démangeaient solidement par bouts, mais on s’arrange pour ne pas y penser. Il fallait saisir d’autres opportunités pour mieux rebondir et capitaliser. Je suis fier d’avoir réussi. »

Matteo Oppizzi.

Photo : Bruce Buckley.

Obstacles sur la route

Oppizzi est passé par toute la gamme des émotions, hors des sentiers.

« Je devais me rendre à Waterloo et à Fayetteville, lors des deux fins de semaine suivantes, mais mon campeur s’est brisé en route et j’ai dû rentrer à la maison. Je n’ai pas réussi à le réparer malheureusement pour continuer mon voyage. En fait, mon premier VR a eu une transmission brulée, après les courses de Rochester. Le deuxième a vu une sangle du moteur lâcher ensuite à 30 minutes de route de Baltimore. Je voulais louer un véhicule pour aller aux deux autres courses, mais c’est inabordable pour les gens de moins de 21 ans. »

Il a finalement pu mettre la main sur un U-Haul pour rentrer au bercail. « Ça m’attriste de ne pas avoir pu participer aux deux premières Coupes du monde de la saison. Mais il faut relativiser : il n’y a eu ni mort ni blessé, dans mon aventure routière. Les Belges et les Hollandais étaient de la partie. Je suis donc rentré au Québec et je partirai vers l’Europe le 15 octobre prochain pour continuer ma saison de cyclocross. Je suis déçu de finir ainsi ma première partie de saison nord-américaine, mais parfois, c’est un mal pour un bien », a-t-il philosophé.

Retour en Europe

Oppizzi remettra le cap sur l’Europe dès le 16 octobre, en se croisant les doigts.

« Je participerai à la première Coupe de France de la saison 2022-2023, le 22 octobre, à Nommay. Ce sera encore relevé comme compétition. Entre-temps, j’ai essayé de compenser mon absence aux États-Unis par de grands entraînements à Val-David. Il ne faisait pas plus froid au Maryland que dans les Laurentides. J’ai vu la route des couleurs pour une rare fois sur place. »

L’athlète veut se reprendre le plus tôt possible sur le vieux continent.

« J’aurai ma famille dans mon entourage, alors que mes grands-parents se déplacent pour me suivre à chaque étape. Grand-père est excellent comme mécano sur mon vélo. Je pourrai à nouveau tout donner pour engranger des points de l’Union cycliste internationale. Les vrais tests sont à venir. »

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