(Photo : Meg MacMahon)
Le sourire triomphant de Maghalie Rochette, bras de la victoire en l’air.
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Trois victoires pour Maghalie Rochette aux États-Unis

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

La cycliste adéloise Maghalie Rochette a atteint des sommets personnels en ne remportant rien de moins que trois des quatre dernières courses de cyclo-cross auxquelles elle a participé en sol américain.

L’athlète a réalisé un doublé à New York, avant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium à Baltimore, au Maryland. En fin de semaine dernière, elle a pris la 10e position de la Coupe du monde de Waterloo, au Wisconsin.

« Habituellement, les meilleures d’Europe restent là-bas et les Nord-américaines ici. Mais là, toutes les têtes d’affiches mondiales de la discipline ont convergé vers les États-Unis et cela a donné un niveau de course super relevé. J’ai bien apprécié pouvoir pousser au maximum », a-t-elle souligné.

La Laurentienne s’est même permis une partie de l’épreuve devant les ténors du cyclo-cross.

« J’ai passé la première partie de l’épreuve de Waterloo en tête, avant de ralentir ensuite. Il faisait bon de savoir qu’à mon retour à la compétition, parmi l’élite, ma vitesse était là et mon positionnement était parmi les meilleurs. En deuxième portion d’épreuve, je n’ai pas suivi le rythme. Je suis contente d’avoir tenu contre l’élite, mais je sais que je peux encore faire mieux. »

Maghalie et David Gagnon, son entraîneur, ont effectué 11 heures de conduite pour participer à l’épreuve suivante au calendrier, ce dimanche 17 octobre, à Iowa City. Elle sera aussi au rendez-vous à Fayetteville, en Arkansas.

« Je vais pouvoir tester le parcours qui sera utilisé au Championnat du monde de février 2022. Cet avant-goût me permettra de savoir ce que je dois améliorer en fonction de ce tracé. Ce sera seulement la 2e fois de l’histoire que les Mondiaux seront disputés en Amérique du Nord », a ajouté celle qui s’en promet.

Place à amélioration

À 28 ans, Maghalie Rochette croit se rapprocher du sommet de sa carrière. « J’ai ce qu’il faut pour rouler en avant. Je veux être encore plus agressive, ne pas me laisser dépasser facilement. Oui, à 28 ans, je suis en très bonne position, tant par mon expérience vécue que par ma forme physique. Ces deux facteurs m’aident à gérer mes courses. Suis-je au pic de ma carrière? Dur à dire : celle qui a gagné l’épreuve de Waterloo est âgée de 35 ans. Je devrais donc avoir encore de beaux moments devant moi », a-t-elle prévu.

Discipline exigeante

Le cyclo-cross n’a pas beaucoup en commun avec le vélo traditionnel. La discipline se pratique surtout à l’automne et à l’hiver. Le circuit est composé de chemins, de champs, de surfaces de sable, d’un peu de route, ainsi que d’obstacles artificiels placés sur le circuit, afin de forcer les participants à transporter leur vélo.

« Le cyclo-cross est surtout pratiqué dans le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg). L’an dernier, à cause de la pandémie, je n’ai pas eu le choix de rester en Europe longuement. Cette année, on prévoit un aller-retour en novembre, puis un mois complet de vélo là-bas en décembre. Je suis basée en Belgique, lorsque je me trouve sur le vieux continent. »

Lorsqu’elle se trouve dans les Pays-d’en-Haut, l’été, elle organise des « Brevets CX Fever ». « J’ai encore fait des circuits cet été. En fait, j’ai organisé trois randonnées-brevets. Le but étant d’échanger avec la communauté cycliste de chez-nous. En 2020, j’avais effectué des boucles à Morin-Heights, à La Rouge, à Sainte-Lucie et à Sainte-Adèle. La pandémie m’aura au moins permis de pouvoir faire enfin le tour de ma région, ce que je me promettais depuis longtemps. »

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