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Un citoyen veut savoir…

Par Journal Accès


Élections partielles à Saint-Sauveur

Auteur: Pierre Schneider, citoyen de Saint-Sauveur

Pierre Schneider – Comment s’assurer que les espaces verts seront davantage sauvegardés et qu’on cesse la coupe sauvage d’arbres matures dans le village ? Veut-on que Saint-Sauveur-des-Monts devienne un grand centre urbain (ce qui me fait très peur) ou arrêter de vouloir tout faire comme en ville?

 

Keith Kubeck – J’ai beaucoup de peine quand je constate que le gros pin blanc sur la rue Principale est en train de mourir suite aux rénovations au parc Filion. J’ai vécu de beaux moments sous cet arbre avec mes amis, mais on n’a pas fait attention à ses racines, et maintenant il va mourir. Le Parti du Renouveau a déjà à son programme l’objectif de réviser la réglementation pour mieux conserver nos arbres patrimoniaux et suivre leur croissance et leur santé et en prendre la responsabilité au nom de tous. Nous tenons à ce que la verdure reprenne ses droits dans le «village» et aussi à ce que soient reboisés les endroits les plus dénudés.

Un grand centre urbain? Certainement pas! Je crois que Saint-Sauveur doit rester l’endroit de villégiature où on aime vivre et que l’on aime visiter. Il n’est pas trop tard, et le Parti Renouveau va travailler à redonner une âme à Saint-Sauveur.

 

Luc Leblanc – Je siège depuis 2009 au comité d’urbanisme et je peux vous assurer que toute demande de coupe d’arbre est scrupuleusement vérifiée et questionnée.

 De plus, lorsqu’un promoteur foncier souhaite développer un terrain, je recommande d’utiliser le pouvoir de la municipalité pour acquérir les frais de lotissement en espace vert, ce qui permet d’aménager des sentiers de raquette, ski de fond et ou de marche.

En 2013, nous devons être écoresponsables et il est important d’avoir une vision de l’avenir de Saint-Sauveur et de poser des gestes afin de protéger notre patrimoine bâti et naturel.

Il faut encourager et poursuivre la sauvegarde de nos espaces vert tels que le parc John-H.- Molson, les jardins de la Pinède. 

 

Yvon Pelletier – Après la fusion en 2002 et au fils des années, le village de Saint-Sauveur est devenu une ville et ce n’était pas nécessairement le souhait des résidents. Le nouveau souffle que Saint-Sauveur a besoin maintenant commencera par des débats d’idées constructifs pour notre avenir collectif.

Il est temps de regarder tous ensemble ce que nous voulons pour notre ville. Nous devons avoir une toute nouvelle vision avec des élus à l’écoute des besoins des citoyens.

Pierre Schneider – À moins que ce ne soit un secret bien gardé, les séances du conseil ne sont pas, à ma connaissance, télédiffusée ou accessibles via internet. Quand va-t-on faire en sorte qu’on y ait accès car ce n’est pas tout le monde qui peut se rendre au conseil. Et tant qu’à y être pourquoi ne pas ouvrir des voies de communications avec les citoyens via ces technologies à la portée de tous?

 

Keith Kubeck – Dans le programme du Parti du Renouveau, il est déjà acquis qu’une demande sera faite à Cogeco pour télédiffuser les séances du conseil. Celles-ci seront diffusées simultanément sur le site Internet de la ville, puis sur demande.

 

Luc Leblanc – Oui votre proposition est intéressante. Dans un monde de communication, cette technologie innovatrice permet à la municipalité de se rapprocher de ses citoyens. Je pense que c’est une excellente façon d’être créatif et d’envisager l’avenir. Également pour une population jeune, ça peut susciter un intérêt pour la vie municipale. 

 

Yvon Pelletier – Je crois fermement que les séances du conseil municipal doivent être télédiffusées pour être accessibles à tous les citoyens.

De plus, une personne qui écoute les séances via la télévision, pourrait aussi avoir accès à un forum «Questions/réponses» sur le site internet de la Ville et ainsi faire part de son questionnement ou son opinion. Saint-Sauveur appartient à la population et non aux élus.

Les décideurs de la Ville doivent être plus près des contribuables. Je persiste à dire que chaque citoyen qui a un questionnement sur une quelconque décision prise par les élus doit avoir une explication.

 

Pierre Schneider – J’aimerais savoir comment on conçoit le rôle exact du conseiller municipal. Ce dernier est-il responsable de dossiers particuliers? Ne serait-il pas mieux que chacun ait un district ou quartier à représenter afin d’améliorer la communication et que nous sachions à qui nous adresser quand nous avons des questions ou des griefs, étant donné que le maire actuel ne répond pas au courrier et n’envoie même pas d’accusé de réception, contrairement aux députés et ministres.

 

Keith Kubeck – Il ou elle consulte les citoyennes et les citoyens sur une base continue et voit à l’administration équitable de la ville en respectant la volonté de la population.

Ce dernier serait-il responsable de dossiers particuliers? Oui, en fonction des compétences des membres du conseil et de leurs préoccupations. Pour l’instant, la majorité des petites villes au Québec préfèrent avoir un partage élargi des responsabilités sur l’ensemble du territoire par les membres du conseil. Pour le Parti du Renouveau, il sera essentiel d’avoir une meilleure communication entre la population et les membres du conseil. De nouveaux moyens devront être mis en place. La situation actuelle n’est pas acceptable.

 

Luc Leblanc – Accordez-moi votre confiance et soyez assuré que je serai disponible en tant que votre représentant au conseil municipal, pour acheminer vos questions et pour que vous puissiez avoir des réponses.  

Quant à la représentation par district ou quartier, le tout ne vous assure pas de réponse automatique. Je pense que le rôle des comités peut être plus efficace car le responsable de comité peut donner suite à votre dossier.

Le rôle du conseiller municipal est de représenter les citoyens, de proposer des projets pour la communauté, de supporter les citoyens dans leur demande, de répondre aux exigences administratives en matière des lois municipales fixées par le gouvernement, de voir à la bonne gestion des affaires municipales.

La Loi des cités et villes oblige les villes à avoir un comité d’urbanisme. Pour les autres comités, selon la tendance au Québec, on retrouve dans plusieurs municipalités différentes commissions (comités) selon les préoccupations ou visions du conseil en place.

 

Yvon Pelletier – Avant toute chose, un conseiller municipal doit être prêt de la population et se renseigner régulièrement sur ses attentes pour être en mesure de représenter adéquatement les citoyens et les citoyennes de sa Ville. Il doit faire preuve de discernement pour se prononcer au mieux des intérêts de la collectivité. Le conseiller doit connaître la «Loi de 2001 sur les municipalités» et prendre les bonnes décisions pour la Ville. Un mandat ne dure que 4 ans; par contre il faut avoir une vision qui va au-delà de ce mandat car la population aura à vivre avec les conséquences – bonnes ou mauvaises – des décisions de son conseil municipal.

Selon ma vision, il y aurait encore des commissions (ex. commission des travaux publics, commission de l’environnement etc.). Mais, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, chaque conseiller serait responsable de répondre aux questions des citoyens concernant leurs dossiers respectifs. Lors des caucus du conseil municipal, chaque porteur de dossiers partagerait les informations afin que tous soient au courant des dossiers de la Ville. De cette fa
çon, chaque membre du conseil municipal saurait répondre aux questions des citoyens sinon il référerait le citoyen au conseiller concerné. Depuis plusieurs semaines, je parle de la communication entre les élus, les employés et les citoyens. Une bonne communication est une priorité et fait en sorte que les dossiers sont traités rapidement.

 

En novembre 2013, je me présenterai comme maire pour donner un nouveau souffle à Saint-Sauveur. Ce nouveau souffle commencera par des réponses concrètes. Chaque personne qui prendra la peine de m’écrire méritera une réponse rapidement. Pendant 27 ans comme directeurs des travaux publics et génie de la Ville de Saint-Sauveur, j’ai fonctionné de cette façon et je prônerai encore ce système une fois élu. Les citoyens contribuables sont les patrons, et les élus doivent répondre en tout temps de leurs actions. Aucun citoyen ne doit se demander qui et où appeler pour avoir une réponse à sa question!

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