Animaux : objets de production sans considération

Par Martine Laval

Solution : retour à la terre

Parce que l’industrie de l’alimentation a poussé beaucoup trop loin ses expérimentations au point de dénaturer, voire détruire l’essence même du mot et l’éthique de la pratique dans sa production, on sent que la population du monde entier a des envies profondes de retour à la Terre mère pour revenir au vrai, au naturel, à ce que devrait être essentiellement l’aliment.

« Que ton aliment soit ta seule médecine » (Hippocrate)…
… est un adage complètement déformé de nos jours puisque, dans les faits, heureusement qu’il existe des médicaments pour contrer les méfaits de toute cette alimentation modifiée, transformée à en devenir malsaine. Si nous sommes ce que nous mangeons, le portrait n’est pas fameux!

Les frais de l’industrie

Le pire est que ce sont les animaux qui font les frais de cette industrie aux pratiques de production totalement disproportionnées, alors qu’ils sont considérés comme des outils de fabrication de viande. À travers la maltraitance qui prend des tournures de cruauté et même de torture, les pauvres bêtes ne sont plus que des objets que l’on « utilise » selon les besoins de l’industrie, sans respect ou considération pour leurs besoins primaires, leurs rythmes biologiques, leur instinct, j’oserais même dire leurs émotions, même si ce dernier point n’est pas convainquant pour l’industrie… (moins culpabilisant ainsi, je suppose).

Solution : retour à la terre

C’est ainsi que le mouvement du retour à la terre prend tout son sens, redonnant les lettres de noblesse à la saine culture des fruits et légumes, et l’élevage respectueux des animaux. Que l’on choisisse d’avoir des poules pondeuses pour de bons œufs frais, une vache pour son lait fraîchement trait, des abeilles pour du miel sain, des poulets, dindes, canards ou cochons, veaux, agneaux pour combler ses besoins de protéines animales – voire même chèvre ou mouton pour tondre le gazon(!) -, c’est l’assurance d’en connaître la provenance et le traitement « humain » de leur développement, jusqu’à ce leur viande ou leur produit se retrouve dans notre assiette.
Que ce soit les organismes génétiquement modifiés, les pesticides, les antibiotiques injectés dans les animaux, la liste est longue des « cochonneries » nocives que nous ingérons et qui s’accumulent dans notre système jusqu’à le bloquer et en déglinguer le mécanisme. Si pour beaucoup, et de plus en plus, la solution se trouve dans le végétarisme et le végétalisme, le retour à la terre pour cultiver ou élever selon les règles de l’art que mère Nature a pourtant si bien créée, est une tendance qui se répand à la ferme comme dans son propre jardin.
De l’abeille à l’éléphant, l’industrie est allée trop loin et doit impérativement changer ses pratiques. Mais comme acheter c’est voter, les choix des consommateurs seront ce par quoi le réel et prompt changement se fera. C’est à partir de là que tout déboulera. Et si tous ensemble, on s’y mettait sérieusement!

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