Carla Jesus, une photographe d’exception

Par Éric-Olivier Dallard

Dès son enfance, Carla Jesus, photographe professionnelle, avait une âme d’artiste et vendait ses dessins à ses voisins. Passionnée par la photographie, cette résidente de Saint-Sauveur a prolongé ses études dans cette branche au collège Dawson.

Tout d’abord photographe technique et nouvellement photographe abstraite, cette jeune femme gagne son premier concours de photo au 1er festival de la photo de Montréal l’an dernier. Depuis ce jour, un effet boule de neige suit à son tour.

Tout nouveau, tout beau!

Au tout début de sa carrière, cette mère de deux enfants concentrait plutôt son art à des contrats évènementiels tels que des mariages. Ce n’est que depuis peu que Carla expose son talent sur les places publiques. Déjà approchée par de grandes galeries d’art et participant à plusieurs expositions d’envergure, Mme Jesus vit son rêve à 100 à l’heure. «C’est tout nouveau, c’est encore frais, mais ça bouge très vite», déclare-t-elle. Inspirée par les films artistiques, la musique de son conjoint L ‘o’ W , et les livres, cette photographe d’ambition jouit de son métier et est très heureuse de la tournure qu’à suivi son destin.

Une touche d’originalité

Carla garantit que son art n’est pas comme celui des autres. «Je documente beaucoup mes photos et tout ce que je capture est bien différent de ce que les gens sont habitués de voir.» Ayant son angle propre, Carla transforme une simple idée, telle qu’un tronc d’arbre, en véritable œuvre d’art où il est impossible de reconnaître l’élément de départ. Une démarche personnelle qui rapporte beaucoup!

Liquid Fungus

Carla expose depuis le samedi 9 mai prochain, à la galerie Luz pour l’exposition Biennale de Montréal. Ayant comme titre Liquid Fungus, les photos que présenter cette artiste détiennent comme idée maîtresse la moisissure qu’on ne voit pas à l’œil nu. Travaillant à l’aide d’un microscope pour bien comprendre la forme de cette composante naturelle, Carla a transformé cet élément de base en photos à couper le souffle. «J’aime transformer ce que les gens ne voient pas pour en faire une beauté, pour qu’ils l’apprécient.» L’abstrait est pour Carla une manière de se laisser aller. «Il n’y a pas de règlements, je fais ce que je veux et je ne dois suivre aucun code», atteste-t-elle. Jouant avec les couleurs, les formes, les juxtapositions, Carla vit son art comme une réelle liberté d’expression.

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