Cessons de nourrir les cerfs de Virginie
Par Journal Accès
La Ville de Mont-Tremblant fait appel à ses résidents, aux villégiateurs et touristes afin qu’ils cessent le nourrissage des cerfs de Virginie, qui engendre des conséquences néfastes.
En 2015, la Ville a lancé une campagne de sensibilisation sous le thème Ton amour et ta nourriture me tuent! pour conscientiser la population sur les conséquences qu’entraîne le nourrissage des cerfs de Virginie sur la vie et la santé de l’animal et sur les risques et désagréments occasionnés par cette pratique pour l’humain. « Des témoignages montrent que la campagne a porté ses fruits, mais il y a encore du travail à faire », souligne le maire Luc Brisebois avant de poursuivre. « Le conseil municipal compte sur la collaboration de tous les citoyens et citoyennes. »
La Ville a produit six affiches découlant du thème Ton amour et ta nourriture me tuent! Sur chacune d’elles, c’est le cerf de Virginie qui s’adresse directement à l’humain et lui demande d’arrêter de le nourrir pour diverses raisons. On peut notamment y lire : « J’ai causé 49 accidents routiers en 2016, à Mont-Tremblant, pour me rendre à vos mangeoires ». Le fait qu’ils se déplacent sur le territoire à la recherche des mangeoires augmente le nombre d’accidents routiers. À Mont-Tremblant seulement, on compte 37 accidents impliquant un chevreuil en 2010, 70 en 2011, 68 en 2012, 71 en 2013, 87 en 2014, 66 en 2015 et 49 en 2016.
Néfaste
La Ville de Mont-Tremblant rapporte que, selon la saison, le cerf s’adapte à une diète particulière. Ainsi, donner des carottes, des pommes ou du maïs aux chevreuils durant l’hiver est incompatible avec leur système de digestion. La nourriture artificielle peut causer des problèmes de santé chez le chevreuil tels que la diarrhée, l’inflammation du système digestif et l’inflammation des gencives. De plus, l’animal devient plus à risque de transporter des tiques à proximité des humains et de les transmettre à ses pairs par un contact physique. Les objets contaminés, comme les mangeoires où les chevreuils s’alimentent, peuvent aussi favoriser la transmission des maladies.
1 commentaire
c`est bonne