Le comité aviseur et Saint-Adolphe-d’Howard maintiennent leur position

Par Journal Accès

Enfouissement partiel

Le comité aviseur a rencontré, la semaine dernière, les représentants de la Municipalité de Saint-Adolphe afin de faire le point à la suite du jugement de la Cour supérieure. Il a été convenu que ces deux instances poursuivraient leurs démarches dans ce dossier.

Rappelons que cette requête en injonction avait pour but de faire stopper le déboisement sur le territoire de Saint-Adolphe en vue d’autres démarches légales visant à obtenir un traitement équivalent à celui accordé par le premier ministre Couillard aux citoyens de l’Estrie, soit l’enfouissement partiel.
Ils croient que l’enfouissement partiel est toujours nécessaire et réalisable, malgré la reprise imminente du déboisement. Ce dernier sera toutefois retardé dans les secteurs touchés par une expropriation. On soutient aussi que huit propriétaires seront expropriés, dont l’un chez qui un pylône serait construit à moins de 50 mètres de sa résidence.

Au bénéfice des autres?

Selon nos informations, les démarches en Cour supérieure ont mis en lumière le fait que la construction de la ligne à travers Saint-Adolphe permettra d’éviter l’ajout d’une ligne à haute tension dans Saint-Jérôme. Les plaidoiries ont aussi permis de rappeler que le projet du Grand-Brûlé vise également à répondre à la croissance de la demande en électricité de la MRC Rivière-du-Nord dont fait partie Saint-Jérôme.
« Cette ville, très populeuse, bénéficiera donc grandement de ce projet, mais sans en subir les impacts. Pour nous, cela justifie encore plus la nécessité d’enfouir une partie de cette ligne qui alimentera uniquement le sud de territoire de Saint-Adolphe, un secteur déjà traversé par deux énormes lignes de 735 kV. Saint-Adolphe a déjà collaboré pour la région, sa cour est pleine! L’ajout d’une troisième ligne à haute tension sur ‘‘son balcon’’, c’est-à-dire devant le village et en pleine zone de villégiature, nécessite une mesure comme l’enfouissement partiel. Une dizaine de lacs habités seraient ainsi épargnés ainsi que 114 acres de forêt », a souligné le comité aviseur de Saint-Adolphe.

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